Le ministre français du Travail, Olivier Dussopt, a accueilli l’accord avec « satisfaction ». « Nous serons là au Sénat puis à l’Assemblée nationale pour confirmer ces conclusions », a-t-il déclaré sur son profil Twitter officiel.

De son côté, la Première ministre française, Élisabeth Borne, a déclaré sur le réseau social précité que « l’engagement » de la commission, qui a proposé « un texte commun » pour préserver le système des retraites, répond « à la demande des Français de construire ensemble des solutions pour le pays ».

Après l’accord en commission, le président français, Emmanuel Macron, recevra Dussopt, Borne, ainsi que le ministre chargé des relations avec le Parlement, Franck Riester, et d’autres hauts responsables de l’exécutif, comme le ministre des Comptes publics. , Gabriel Attal, pour une réunion de travail avant les votes au Parlement.

L’accord sur le projet de loi a été approuvé par dix voix pour contre quatre contre. La commission a réuni sept députés et sept sénateurs à huis clos qui ont débattu du texte pendant plus de huit heures, comme le rapporte le journal ‘Le Parisien’.

La commission mixte, qui représente l’équilibre des deux chambres, a été convoquée après que deux lectures du texte sur la réforme des retraites n’aient pas été votées dans les mêmes termes à l’Assemblée et au Sénat.

Ce groupe était composé de quatre parlementaires du parti de la Renaissance, emmenés par l’actuel président, Emmanuel Macron ; un du Mouvement démocrate français, allié de la majorité parlementaire ; quatre de Los Republicanos, un de l’extrême droite Agrupación Nacional, deux du parti de gauche Francia Insumisa et deux du Parti socialiste, comme le rapporte la chaîne TF1 Info.

L’accord trouvé en commission mixte coïncide également avec différentes manifestations qui se sont déroulées dans tout le pays contre la réforme des retraites, étant particulièrement intenses à Paris, Lyon, Marseille ou Bordeaux, où les forces de sécurité ont dû disperser les manifestants.

A Paris, des sources policières ont rapporté que jusqu’à 37 000 manifestants se sont inscrits, ce qui est passé à 450 000, selon les chiffres de la CGT. Concrètement, plus de 200 manifestations ont eu lieu tout au long de la journée en France, en plus des grèves appelées dans le secteur des transports, des raffineries, des ordures ou des ports.

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