L'ancien président français Nicolas Sarkozy sera de nouveau confronté à un tribunal ce lundi au début de son procès pour financement irrégulier présumé de sa campagne électorale de 2007, un complot qui comprend un prétendu pacte avec le défunt dirigeant libyen Mouammar Kadhafi.
Ce procès couronne une décennie d'enquêtes sur les allégations selon lesquelles Sarkozy aurait accepté 50 millions d'euros de Kadhafi pour renforcer sa campagne finalement réussie de 2007.
L'avocat de l'ancien président, Christophe Ingrain, a assuré dans une déclaration rapportée par la télévision française BFMTV qu' »il n'y a pas de relation particulière » entre la France et la Libye de Kadhafi et que « la justice doit se concentrer sur la réalité des faits et se distancier de ce flou ». théorie. »
L'ancien président sera jugé par le tribunal judiciaire de Paris, du lundi 6 janvier au 10 avril, pour « corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagnes et association de malfaiteurs » et devra comparaître cet après-midi avec un courrier électronique. bracelet, après avoir été définitivement condamné le 18 décembre à un an de prison pour corruption dans le dossier des écoutes téléphoniques.
Onze autres prévenus sont impliqués dans la procédure, dont trois anciens ministres, dont deux anciens occupants du portefeuille de l'Intérieur : Claude Guéant et Brice Hortefeux, ainsi qu'un ami de l'ancien président, Thierry Gaubert. L'homme d'affaires franco-libanais Ziad Takieddine, accusé d'avoir joué un rôle de rouage dans le deal et de source d'informations pour les enquêteurs, se trouve au Liban et ne devrait pas comparaître devant le tribunal judiciaire de Paris.
Nicolas Sarkozy risque jusqu'à 10 ans de prison, 375 000 euros d'amende, l'interdiction de certains de ses droits civiques (dont le droit de vote) et d'exercer des fonctions publiques.