PARIS, 9 déc. (DPA/EP) –
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a réitéré jeudi l’opposition de Berlin au projet de la France de catégoriser l’électricité nucléaire comme « énergie verte ».
« C’est bien connu que nous avons des positions différentes sur la question nucléaire », a déclaré Baerbock lors de sa première visite officielle à Paris depuis sa prise de fonction, où il a rencontré son homologue français, Jean-Yves Le Drian.
La France, ainsi que la Pologne et la République tchèque, prônent de qualifier l’énergie nucléaire de « verte », tandis que l’Allemagne, l’Autriche et le Luxembourg s’y opposent. La France produit ainsi la majeure partie de son énergie électrique. De plus, Baerbock est le co-leader des Verts, l’une des branches de la nouvelle coalition du gouvernement allemand, un parti anti-nucléaire depuis sa fondation.
Cependant, Baerbock a souligné l’importance des relations entre l’Allemagne et la France pour l’Union européenne et a salué la conférence sur l’avenir de l’Europe proposée par Paris pour lorsqu’il assumera la présidence tournante du Conseil de l’Europe en 2022. Le bloc débat actuellement arriver à une « taxonomie » pour orienter les investissements vers des projets considérés comme durables.