MADRID, 2 fév. (EUROPA PRESS) –

La Première ministre française, Elisabeth Borne, a affirmé ce jeudi qu’elle n’envisageait pas d’utiliser l’article 49.3 de la Constitution pour approuver la réforme controversée des retraites, une mesure annoncée par l’exécutif français qui a provoqué des grèves et des manifestations dans tout le pays.

« Comme tous les projets de loi que le Gouvernement a présentés au Parlement, nous allons parler à tous ceux qui sont prêts à soutenir une réforme des retraites et je crois que c’est le cas des Républicains », a-t-il indiqué dans une interview à la chaîne de télévision France 2 télévision.

Ainsi, Borne a expliqué que « dire toute la vérité aux Français, c’est leur dire que les revenus baissent parce qu’il y a de moins en moins d’actifs pour financer les retraites des retraités ». « J’entends les réticences, les inquiétudes, les interrogations », a-t-il ajouté, qualifiant la réforme des retraites d' »essentielle ».

L’article 49.3 de la Constitution française, utilisé jusqu’à sept fois par l’exécutif pour donner le « feu vert », entre autres, à la loi de financement de la Sécurité sociale, permet d’approuver un projet de loi sans vote.

Les syndicats français, qui ont organisé mardi une grande grève générale, ont appelé à de nouvelles manifestations pour les mardi 7 et samedi 11 février, en signe de protestation contre la mesure de la réforme des retraites qui vise à relever l’âge de la retraite de 62 ans à 64 ans. , progressivement et jusqu’en 2023, jusqu’à ce qu’il se stabilise.

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