MADRID, 23 (EUROPA PRESSE)

Au moins trois personnes sont mortes et trois autres ont été blessées, dont une dans un état critique, par les coups de feu tirés ce vendredi par un homme armé dans le 10e arrondissement de Paris, comme l’a confirmé le parquet de la capitale dans un communiqué recueilli le BFMTV.

Le suspect de la fusillade, identifié comme un homme de 69 ans, a été interpellé, selon le parquet, et est également hospitalisé « relativement gravement » pour une blessure au visage, selon la cheffe du gouvernement du district, Alexandra Cordebard.

Des témoins de l’incident assurent que l’individu a d’abord été abattu par les passants eux-mêmes après avoir ouvert le feu avant l’apparition des forces de sécurité.

Le parquet a annoncé l’ouverture d’une enquête pour « meurtre, homicide volontaire et violences aggravées » tandis que le bureau antiterroriste continue d’évaluer s’il convient d’entrer en tant que partie à l’enquête.

Des sources de BFMTV ont précisé que le suspect avait été interpellé il y a un an, après avoir attaqué « au sabre » un centre de migrants dans le 12e arrondissement de la capitale et faisait l’objet d’une enquête pertinente pour exercice de « violences armées d’un raciste ». L’homme a été libéré après avoir déposé un recours.

La maire de Paris, Anne Hidalgo, a remercié la Police pour son « intervention décisive dans le terrible attentat du 10e arrondissement » tandis que son adjoint au maire, Emmanuel Grégoire, a annoncé le déplacement d’une équipe de soins psychologiques sur le site, selon des informations annoncés sur leurs comptes Twitter respectifs.

Des sources proches de l’enquête ont expliqué au ‘Figaro’ que l’individu aurait été interpellé après avoir ouvert le feu au centre culturel kurde Ahmet Kaya, rue Enghien ; une association dédiée au défunt chanteur éponyme, contraint de quitter la Turquie en 1999 en raison d’une campagne de diffamation.

Cordebard a expliqué que le centre communautaire et le restaurant à l’intérieur, ainsi qu’un coiffeur attenant ont été touchés par la fusillade.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, envisage de se rendre sur les lieux après cette « fusillade dramatique », a-t-il déploré sur son compte sur ce même réseau social.

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