Le chef de la Renaissance du Parti français, Gabriel Attal, a défendu ce dimanche la disqualification du grand exposant de l’extrême à droite en France, Marine Le Pen, qui ne peut être présenté aux élections présidentielles de 2027 ayant été reconnu coupable de détournement de fonds.
Attal, secrétaire général du parti fondé par le président français, Emmanuel Macron, a donné le pistolet de départ à une journée de concentrations à Paris, qui se poursuivra avec celle convoquée par le Parti du Pen, le groupe national et une contre-makestation d’un secteur de la gauche française.
“Nous n’allons jamais disqualifier une décision judiciaire”, a déclaré Attal lors d’un événement organisé à la Cité du Cinéma de Saint Denis, dans le nord de Paris, qui a également compris une table ronde avec la participation du Premier ministre François Bayrou et de l’ancien ministre, Edouard Philippe.
“Nous ne disqualifierons jamais une décision judiciaire. Nous ne dirons jamais qu’il y a des juges rouges, des juges blancs, des juges de Rose”, a ajouté Attal.
“Gardons cet attachement à la morale de la vie politique et à nos institutions à une époque où ils sont interrogés par l’extrême droite qui se réunit aujourd’hui pour attaquer nos juges, pour attaquer nos institutions”, a-t-il exhorté les participants.
Le chef de groupe national a été condamné par le tribunal pénal de Paris pour détournement de fonds chargé de payer ses assistants lorsqu’elle était adjointe au Parlement européen. Le jury a déterminé que les participants avaient dirigé l’agenda national du groupe national, au lieu de travailler en matière de l’UE.
Le Pen a également été reconnu coupable d’avoir incité d’autres personnes à faire de même avec leur propre allocation, ce qui augmente les fonds totaux de détournement de détournement à environ 4,4 millions d’euros (4,8 millions de dollars). Les juges de Paris ont mentionné le risque de récidive pour justifier l’interdiction immédiate du Pen. Elle et le parti ont nié les accusations.
Les représentants du groupe national ont condamné la violence et les menaces contre les juges après la décision et ont demandé que la protestation d’aujourd’hui soit pacifique, mais cela n’a pas empêché les juges qui ont rendu la décision sur le Pen ont besoin d’une protection policière en raison de menaces personnelles contre lui, selon les médias français.