Un tribunal russe a confirmé jeudi l'arrestation d'un citoyen français accusé d'avoir collecté des informations sur l'armée après avoir rejeté un recours déposé par ses avocats exigeant sa libération.
Ainsi, un tribunal de la capitale, Moscou, a indiqué que « la demande de la défense a été rejetée » et a ajouté que l'homme, identifié comme Laurent Vinatier, restera en détention jusqu'au 5 août au moins, le temps que l'enquête se poursuive, comme indiqué. par l'agence de presse russe Interfax.
Vinatier a été inculpé le 7 juin, un jour après que les autorités ont ouvert une procédure contre lui pour ne pas s'être enregistré comme « agent étranger » pour travailler dans le pays.
La Commission d'enquête, l'organisme russe chargé d'enquêter sur la commission éventuelle de crimes, a soutenu que « ces informations, si elles sont obtenues par des forces étrangères, peuvent être utilisées pour remettre en question la sécurité de l'Etat ».
Le président français Emmanuel Macron a ensuite assuré que le détenu ne travaillait pas pour l'État français, tandis que Vinatier lui-même avait plaidé coupable de violation des règles d'agent étranger, même si, selon son avocat, il n'avait pas l'intention de s'immiscer dans l'affaire. travail des autorités russes.