À partir de juillet de l'année prochaine, la justice française mettra en ligne quatre hommes soupçonnés d'avoir harcelé Brigitte Macron, l'épouse du président français Emmanuel Macron, avec des « commentaires malveillants » sur son sexe et la différence d'âge entre les deux.
Fin août, Brigitte Macron a porté plainte pour « cyberharcèlement », un délit passible de deux ans de prison maximum. Cette même semaine, les autorités françaises ont annoncé l'arrestation de quatre suspects, dont une personnalité d'Internet accusée d'adhérer à des théories du complot.
Selon le procureur, les propos sur la différence d'âge entre Macron et son épouse – respectivement 46 et 71 ans – ont été formulés dans un sens qui « les assimile à de la pédophilie ». Le caractère éventuellement sexiste des propos ne constitue pas une circonstance aggravante, selon BFMTV.
Brigitte Macron est la cible récurrente de canulars depuis l'accession de son mari à la présidence française en 2017. En effet, en septembre dernier, deux femmes ont été condamnées à des amendes et à des indemnisations pour avoir diffusé de fausses informations selon lesquelles la Première dame française serait une femme transsexuelle.