Les anciens présidents français Nicolas Sarkozy et François Hollande, ainsi que l'ancien Premier ministre Bernard Cazeneuve, ont défilé ce lundi à l'Elysée pour des rencontres avec l'actuel chef de l'Etat, Emmanuel Macron, plongé dans une série de contacts complexes pour tenter de résoudre la crise ouverte. après les élections de juillet.
Macron a déjà exclu de proposer un Premier ministre issu du Nouveau Front populaire (NFP) de gauche, affirmant qu'il n'obtiendrait en aucun cas le soutien de l'Assemblée nationale, raison pour laquelle les discussions de la semaine dernière semblent avoir été détournées à des formules alternatives et à des noms consensuels, sans que des mesures fermes aient été prises pour l'instant.
Cazeneuve, qui a fait partie du gouvernement avec Hollande, est justement l'un des noms qui ont circulé, même si Sarkozy s'est déjà exprimé la semaine dernière dans une interview contre son éventuelle nomination. Sarkozy a ouvertement réclamé un Premier ministre issu de l'orbite conservatrice, sous le prétexte que « la France est de droite ».
Ce lundi, le nom du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE), Thierry Beaudet, a été ajouté aux listes, selon des sources citées par différents médias, dont « Le Monde » et « Le Figaro ». Contrairement au reste des options potentielles, son profil est purement technique et sans rapport avec la politique.
Le gouvernement reste pour l’instant aux mains de Gabriel Attal, allié de Macron. Ce lundi, le Premier ministre sortant a promis qu'il ira « jusqu'au bout de son devoir », au nom du « sens de l'Etat », après que le président lui a demandé de rester dans l'Exécutif jusqu'à ce que la nomination de son remplaçant soit finalisée. .