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MADRID, 10 octobre (EUROPA PRESS) –

Le président français Emmanuel Macron a condamné le « chantage insupportable » exercé par le Hamas concernant la situation de plus d’une centaine de personnes qu’il détient depuis samedi dernier, tandis que le chancelier allemand Olaf Scholz a confirmé ses contacts. avec les autorités israéliennes pour garantir la libération de ces otages.

« Le chantage insupportable revendiqué par le Hamas après les actes terroristes est odieux et inacceptable », a conclu Macron, lors d’une conférence de presse commune à Hambourg au cours de laquelle il a déploré les effets des attaques sur la population civile. La France a confirmé la mort de quatre de ses citoyens, tandis que 13 restent portés disparus.

Scholz, pour sa part, a assuré que le gouvernement allemand travaillait « intensément » avec Israël. « Nous faisons tout notre possible pour garantir la liberté, la vie et la santé de ces citoyens », a-t-il déclaré, au lendemain de la menace de la branche armée du Hamas de tuer des otages en cas de bombardements israéliens inopinés.

Les deux dirigeants ont fait front commun pour soutenir Israël après les attaques que Scholz a qualifiées de « barbares ». Bien qu’ils aient appelé à éviter une escalade des tensions qui menacerait de s’étendre à l’ensemble de la région, ils ont tenu à préciser qu’ils soutenaient le droit d’Israël à se défendre.

Macron a cependant fait la distinction entre « la lutte contre le terrorisme » et le « droit humanitaire », notamment en ce qui concerne le soutien aux populations civiles, insistant sur le fait que son gouvernement n’est pas favorable à l’interruption du flux d’aide à la Palestine. Il espère que des procédures seront établies « pour garantir que cette aide ne serve pas à financer le Hamas », une des craintes exprimées à plusieurs reprises par les autorités israéliennes.

Concernant l’éventuelle implication d’autres gouvernements dans les attaques du Hamas, Macron la considère comme « faisable », mais a appelé à la « prudence » jusqu’à ce que les services de renseignement puissent en être « totalement sûrs ». Ainsi, a-t-il déclaré, il n’y a pas de « traces formelles » de « l’implication directe » de l’Iran, qui s’est prononcé en faveur de l’offensive lancée par les militants palestiniens sur terre, sur mer et dans les airs.

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