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MADRID, le 5 mai. (EUROPA PRESSE) –
Le président français Emmanuel Macron a condamné « avec la plus grande fermeté » les camps de protestation pro-palestiniens dans les universités et a défendu l'intervention rapide de la police française pour mettre fin à des actions comme celle de l'Institut d'études politiques de Paris, dit Sciences Po, expulsé vendredi dernier.
« Il n'y a pas de respect pour l'autre. Je suis favorable au débat (…), mais imposer telle ou telle politique par la force et les blocus, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas républicain », a-t-il soutenu dans un entretien aux journaux « La Provence » et « La Tribune Dimanche ».
Quoi qu'il en soit, Macron a souligné que la France est l'un des pays européens qui a subi « le moins d'excès » lors des manifestations et a averti que les étudiants qui participent à ces actions sont « politisés ». « Il est contre-productif et inacceptable qu'au nom de leurs luttes le débat soit empêché », a-t-il déclaré, tout en assurant comprendre « très bien » que la situation à Gaza « évolue ».
Des manifestations et des tentatives de camping d'étudiants ont eu lieu sur plusieurs campus universitaires français, qui ont été rapidement évacués par la police à la demande de la direction de l'université.