Le gouvernement iranien a demandé à la France des explications pour l’arrestation d’un citoyen iranien en territoire français au milieu d’une aggravation des relations bilatérales après les dernières arrestations pour des accusations d’espionnage portées par Téhéran.
“Nous espérons que le gouvernement français fournira un accès consulaire à ce citoyen iranien dès que possible conformément au droit international et pour clarifier les raisons de leur détention”, a expliqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Esmaeil Baqaei.
Baqaei a détaillé lors d’une conférence de presse que les autorités iraniennes sont en contact avec l’ambassade de France à Téhéran pour suivre de près cette arrestation dont, pour le moment, il n’y a pas plus de détails, comme l’agence de presse ISNA.
La personne détenue serait Mahdié Esfandiari, une femme de 35 ans, un professeur d’université et résident de Lyon pendant huit ans, bien que pour le moment il n’y ait aucune confirmation des autorités françaises, selon des sources du Galo Weekly “ Le Point ”.
Interrogé sur l’intention de Paris de déposer une plainte devant la Cour internationale de justice (CIJ) pour la violation “inacceptable” du droit à la protection consulaire pour deux détenus français, Baqaei a affirmé que Téhéran “a agi avec responsabilité des lois nationales”.
Le ministre de la France de la France, Jean-Noël Barrot, a rapporté la semaine dernière de cette décision en allusion à l’arrestation de Cécile Kohler et de son mari, Jacques Paris, qui ont été emprisonnés près de trois ans dans le territoire iranien accusés de crimes d’espionnage.