Aucun des candidats des groupes traditionnels de gauche et de droite n’a atteint le seuil de 5% dont il avait besoin pour garantir le remboursement de ses dépenses de campagne millionnaire. Le parti de droite Los Republicanos a demandé une aide « urgente » pour empêcher sa disparition.

Les élections en France n’ont pas seulement mis en évidence une polarisation politique notoire, avec une différence de moins de cinq points de pourcentage entre les deux candidats les plus votés : le président Emmanuel Macron et l’extrême droite Marine Le Pen.

Les élections ont également révélé une débâcle retentissante des partis traditionnels qui, à son tour, pourrait déclencher de graves problèmes économiques, après le résultat électoral précaire du Parti socialiste et des Républicains.

Avec seulement 2,06 % des voix, la maire de Paris et représentante du Parti socialiste, Anne Hidalgo, a obtenu les pires résultats de cette formation historique à une élection présidentielle, alors que la candidate de centre droit Valérie Pécresse a atteint à peine 4,78 %.

En France, l’Etat ne garantit pas le remboursement des frais de campagne aux partis n’atteignant pas le seuil de 5% des suffrages, dénominateur commun entre ces deux communautés.

Mais la crise la plus aiguë passerait probablement par Los Republicanos de Pécresse, qui a lancé un appel désespéré pour obtenir des dons urgents qui lui permettraient de faire face aux millions d’euros dépensés pour la campagne. « La survie de la droite républicaine en dépend », a-t-il prévenu sur son compte Twitter.


L’ancienne candidate a qualifié la situation de « critique », puisqu’il manque à son parti sept millions d’euros, dont cinq millions qu’elle dit avoir personnellement empruntés.

Avec une fortune estimée à dix millions d’euros, Pécresse était le candidat le plus riche des 12 en lice pour ces élections, selon un rapport de l’Autorité pour la transparence de la vie publique à laquelle les candidats devaient déclarer leur patrimoine.

Avec EFE et Reuters

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