La femme qui a causé la chute de dizaines de cyclistes lors de la première étape du Tour de France le 26 juin a été interpellée et placée en garde à vue après que les dirigeants de la compétition ont déposé plainte contre le responsable. L’accident a causé le retrait de l’Allemand Jasha Sütterlin et des blessures à plusieurs coureurs.
A 45 kilomètres de la ligne d’arrivée de la première étape du Tour de France, samedi 26 juin, un spectateur agitant une pancarte pendant le peloton a provoqué une chute multiple après que le cycliste allemand Tony Martin (Jumbo-Visma) s’est écrasé avec la banderole. Face à l’indignation, qui a suscité la colère dans le monde du cyclisme, le directeur adjoint de la compétition, Pierre-Yves Thouault, a annoncé qu’il allait porter plainte contre le responsable de l’accident.
Quatre jours plus tard, le 30 juin, les autorités françaises ont identifié et arrêté la femme après que la gendarmerie du département du Finisterre a ouvert une enquête pour « blessures involontaires » et lancé une perquisition pour savoir où elle se trouve.
Vêtue d’un imperméable jaune, la spectatrice a montré aux caméras une banderole en carton qu’elle a emportée dangereusement sur la route alors que le peloton passait à toute vitesse. Le résultat : Tony Martin a débarqué et avec lui plusieurs cyclistes blessés. Fortement touché, l’Allemand Jasha Sütterlin (DSM) a dû se retirer de la compétition.
Selon la radio ‘RTL’, le spectateur sera traduit en justice et s’expose désormais à une amende provisoire de 1.500 euros, une sanction qui pourrait être prolongée si le cycliste allemand porte plainte pour les dommages subis.
La 108e édition de la Grande Boucle restera dans les mémoires pour son départ cahoteux, qui a suscité la protestation des cyclistes le 29 juin après un autre parcours tumultueux où les chutes étaient la règle.
Avec EFE et les médias locaux