Les présidents de l’Égypte et de la France, Abdelfatá al Sisi et Emmanuel Macron, respectivement, ont rejeté lundi du Caire de tout plan de déplacement de la population palestinienne de la bande de Gaza et ont réitéré leur appel à la réactivation du feu élevé, après que l’armée israélienne ait relancé à la moyenne de leur offensive contre la pente palenienne.
Al Sisi a souligné qu’il avait discuté “en profondeur” avec Macron la situation au Moyen-Orient “, principalement la situation tragique de la bande de Gaza”. “Nous avons souligné la nécessité de retourner immédiatement à un feu élevé, de permettre une entrée urgente de l’aide humanitaire et de libérer les otages”, a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse conjointe au Caire.
“Nous avons accepté de rejeter tout appel pour déplacer les Palestiniens de leurs terres”, a-t-il déclaré, en référence à la proposition du président américain Donald TRMP, pour un déplacement forcé des Palestiniens de Gaza, une extrême critiquée par les pays de la région sans transfert de population.
En ce sens, il a réitéré que «la réalisation de la stabilité et la paix durable au Moyen-Orient continuera d’être insaisissable tandis que la question palestinienne reste non résolue et que le peuple palestinien continue de souffrir du fléau de guerres dévastatrices qui détruisent leurs piliers et privent les générations futures de leur droit de s’attendre à un avenir plus sûr et stable.»
“Dans ce contexte, j’ai discuté avec Macron les moyens d’établir un horizon politique crédible pour relancer le processus de paix et établir un État palestinien aux frontières du 4 juin 1967, avec cette Jérusalem comme capitale, soulignant que nous applaudissons tous les efforts à cet égard”, a-t-il réglé.
Pour sa part, Macron a souligné que l’Égypte et la France “condamnent le redémarrage des attentats israéliens contre Gaza, qui impliquent un inverse spectaculaire pour la population civile, les otages, leurs familles et la région de la région”. “Nous demandons un virage immédiat vers le feu élevé, la libération de tous les otages qui restent conservés par le Hamas à Gaza. Les négociations doivent être reproduites sans retards et de manière constructive”, a-t-il déclaré.
Macron a applaudi les efforts “infatigables” de Cairo-One des médiateurs, ainsi que les États-Unis et le Qatar pour essayer de réactiver les contacts indirects entre Israël et le Hamas et a exprimé que, comme l’Égypte, la France “rejette fermement un déplacement de la population et toute annexation de Gaza ou de la rive ouest (par les autorités israéliennes).”
“Ce serait une violation du droit international et une menace sérieuse pour la sécurité de toute la région, y compris Israël”, a-t-il expliqué, tout en réitérant son soutien au plan de reconstruction présenté par l’Égypte et soutenu par la Ligue arabe, car “offre une voie réaliste pour la reconstruction de Gaza qui doit également ouvrir le chemin pour une nouvelle gouvernance palestinienne dans la ferroutage Palestine”.
“Il ne devrait y avoir aucune partie de cette gouvernance qui constitue une menace pour Israël”, a-t-il dit, en référence apparente au Hamas, avant de déclarer que tous ces points seront abordés lors d’une réunion que les deux dirigeants tiendront dans les prochaines heures avec le roi Abdalá II de Jordan. “Nous avons une profonde conviction que seule la réponse politique peut garantir la stabilité et la sécurité de Gaza et de toute la région”, a-t-il déclaré.
Déclaration conjointe pour améliorer les relations
La visite officielle de Macron au Caire a également servi aux deux pays afin de signer une déclaration conjointe pour améliorer les relations au niveau d’une alliance stratégique, une loi qui a eu lieu dans le palais d’Al Itihadiya, tel que rapporté par le State Information Service par le biais d’une déclaration.
Après la signature, les deux dirigeants ont façonné leur main et échangé une copie de la déclaration conjointe, après quoi ils ont été témoins de la signature de plusieurs accords et d’un protocole d’accord sur divers domaines, conformément à cet engagement à améliorer le statut de leurs liens bilatéraux.
Ces documents comprennent des déclarations d’intentions entre les ministères de la santé et de l’éducation, un accord pour établir un centre de santé français au Caire, une “ feuille de route ” pour construire une sixième ligne de métro dans la capitale égyptienne, une déclaration conjointe pour les projets prioritaires, quatre projets d’investissement et un mémorandum pour établir une centaine d’écoles francophones dans le pays africain, selon le journal egyptien «Al Ahram».
Pour le Sisi, qui a décrit Macron comme “un cher ami”, il a déclaré que cette visite “recueille clairement le long chemin de la coopération fructueuse bilatérale entre l’Égypte et la France dans tous les domaines qui servent les intérêts de deux pays amicaux, culminant au niveau bilatéral.
“Au cours de nos discussions, nous avons examiné les relations historiques entre l’Égypte et la France et nous avons discuté des moyens de les faire progresser dans tous les domaines prioritaires, en particulier en ce qui concerne le renforcement et l’intensification des investissements français en Égypte”, a-t-il déclaré, avant d’influencer “l’importance de la coopération existante dans le domaine de la migration et de la nécessité de soutenir l’Égypte dans leurs efforts pour lutter contre la migration illégale”.
Dans ce sens, Macron a vanté “l’association historique et stratégique” entre les deux pays et a affirmé qu’il s’attend à cette visite “honorant les liens d’amitié qui unissent l’Égypte et la France et réaffirment la volonté de faire plus et d’accompagner (à l’Égypte) sur la voie de la stabilité et de la prospérité choisies (par la Sisi) pour l’Egypte, mais aussi dans sa stabilité et sa prospérité.”
“L’Égypte est, je le répète, un partenaire stratégique de notre pays et je suis heureux que ces liens étroits se soient concrétisés aujourd’hui avec la signature d’un accord d’association stratégique que nous venons de signer”, a déclaré Macron, qui a réitéré le soutien de Paris à “la stabilité de l’Égypte, en particulier dans un contexte régional dégradé”.