Le procès contre Marine Le Pé pour détournement de fonds est en attente de condamnation

MADRID, 27 novembre (ERUOPA PRESS) –

Le procès contre la chef du Rassemblement national, l'extrême droite Marine Le Pen, et d'autres membres de son parti, pour détournement de fonds de l'Union européenne, s'est entendu ce mercredi pour le prononcé de la peine, prévue début 2025.

Le Pen a affirmé se sentir « calme » après avoir participé à la dernière séance du procès qui a débuté le 30 septembre et juge les prétendues embauches frauduleuses d'assistants parlementaires avec des fonds de l'Union européenne, qui ont en réalité servi à rémunérer des militants du parti et à soulager vos finances.

L'accusation soutient que le parti aurait détourné des fonds européens d'une valeur de trois millions d'euros entre 2004 et 2016. Le Pen est notamment accusé d'avoir payé avec cet argent trois assistants qui travaillent pour le parti.

Le parquet a requis cinq ans de prison contre Le Pen, dont deux ans avec sursis, 300 000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité, qui seraient appliqués immédiatement, même en cas d'appel, ce qui mettrait clairement en péril ses ambitions présidentielles en 2027.

De son côté, l'avocat du leader de l'extrême droite française, Rodolphe Bosselut, a demandé son acquittement et a assuré que l'accusation est « une arme de destruction massive du jeu démocratique » qui s'en prend non seulement aux millions d'électeurs de le Rassemblement national, mais à l’ensemble de l’électorat.

Le Pen, qui n'a pas pris la parole à son tour à la clôture de la séance, a déclaré aux médias que toute cette affaire est « une attaque des politiques contre les politiques, même contre la politique », a rapporté la chaîne française BFMTV.

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