Le bloc progressiste français du Nouveau Front populaire a proposé à certaines des principales formations libérales et centristes, liées au président français Emmanuel Macron, une réunion pour établir une stratégie visant à empêcher le Rassemblement national (AN) d'extrême droite de Marine Le Pen accède à des postes élevés au Parlement pour cette nouvelle législature.
“Nous considérons que le Groupe National n'a pas sa place dans la position d'une des plus hautes autorités de notre République (…) nous vous invitons donc à rejeter la banalisation et la légitimation de l'extrême droite à l'Assemblée Nationale”, a-t-il déclaré. ressort d'une déclaration commune des dirigeants parlementaires de La Francia Insumisa, du Parti Socialiste, des communistes et des écologistes.
La lettre est directement adressée aux dirigeants de la coalition Ensemble – la formule promue par Macron pour les élections – ainsi qu'au parti Horizons de l'ancien Premier ministre Edouard Philippe, au Mouvement Démocrate et au groupe parlementaire de la Droite Républicaine, selon pour capter la chaîne de télévision française BFMTV.
L'objectif principal de cette proposition est d'empêcher les hommes de Le Pen d'obtenir le poste de vice-présidence de la Chambre basse du Parlement. Entre-temps, le Groupe National a déjà revendiqué la présidence de la Commission des Finances car, estime-t-il, c'est une position qui devrait être réservée à l'opposition.
De même, le Nouveau Front Populaire exhorte les macronistes et les formations centristes à ne pas assimiler le Groupe National à La Francia Insumisa, en même temps qu'ils ont rappelé que grâce au retrait de certaines candidatures progressistes, il avait été possible d'unir leurs forces pour l'emporter. ceux de Le Pen dans certaines circonscriptions lors des récentes élections législatives.