Le haut-commissaire français en Nouvelle-Calédonie, Louis Le Franc, a porté ce lundi à 270 le nombre de détenus lors des émeutes survenues sur l'île il y a une semaine en signe de protestation contre la réforme constitutionnelle qui vise à élargir le recensement et à permettre aux citoyens français de voter. aux élections, une décision qu'une bonne partie des autochtones kanak, en particulier les indépendantistes, considèrent comme une restriction de leurs droits.
« Le bilan reste à six morts, dont deux policiers. Au total, environ 270 manifestants ont été interpellés. 21 supermarchés ont réussi à rouvrir et se réapprovisionnent petit à petit », indique Le Franc dans un communiqué.
Il a ensuite félicité les forces de sécurité en outre-mer, où ont été déployés 1.050 membres de la Gendarmerie nationale et de la Police, qui seront rejoints par 600 autres « dans les prochaines heures », pour assurer le retour au calme de l'île. après avoir rétabli « l’ordre républicain ».
A pesar de que la situación está mejorando, Le Franc ha anunciado el despliegue de « recursos militares » para proteger los edificios públicos, y que el Aeropuerto Internacional La Tontouta seguirá cerrado al menos hasta el día próximo jueves, cuando se realizará una nueva evaluación de la situation. Dans ce sens, il a indiqué que les dispositions nécessaires ont déjà été prises pour que les touristes puissent rentrer chez eux.
Les mesures interdisant les rassemblements, le transport d'armes, la vente d'alcool, la circulation sur les routes et dans les lieux publics entre 18h00 et 6h00 resteront en vigueur tant que l'état d'urgence est en vigueur.
Le conflit a éclaté lundi de la semaine dernière après le débat au Parlement français d'une réforme électorale qui accorde le droit de vote aux citoyens français. Le texte, finalement approuvé et que le président du pays, Emmanuel Macron, veut ratifier le mois prochain, propose le droit de vote aux citoyens français résidant sur le territoire depuis au moins dix ans.
Les Kanaks, et notamment l'alliance indépendantiste du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS), ont dénoncé cette proposition comme un coup porté à leurs aspirations à un moment particulièrement critique des relations avec la France, après que l'alliance a boycotté le dernier référendum d'indépendance de 2021. , qui a abouti à la victoire des syndicalistes.