Le ministre français de la justice, Gérald Darmanin, a déclaré lundi que les prisonniers français paieraient une partie des “dépenses d’emprisonnement” tirées de leur séjour de prison pour financer l’investissement prévu dans les années à venir.
Dans le cadre d’une série de mesures prises par le ministère de la Justice pour améliorer la sécurité du personnel des prisons, les prisonniers des prisons françaises commenceront à payer “une partie” des coûts quotidiens de leur emprisonnement, a-t-il déclaré dans des déclarations au réseau de télévision français TF1.
Les fonds collectés par cette route seront utilisés pour améliorer les conditions de travail des travailleurs de la prison, comme Darmanin l’a assuré dans une lettre manuscrite diffusée dans son compte de réseau social X.
Selon un rapport de la Cour de comptes de France de 2023, le coût moyen d’un prisonnier est de 105 euros par jour. En outre, l’agence a déjà affirmé que, en conséquence partielle que la majorité des détenus étaient de jeunes délinquants socialement et psychologiquement vulnérables “,” les prisons préventives conservent, dans une certaine mesure, le caractère des centres psychiatriques qu’ils ont eu depuis longtemps “, contribuant à un excès.
Le défenseur des droits français – un chiffre similaire à l’ombudsman espagnol-Claire Haedon, s’est démarqué dans un rapport en novembre de l’année dernière que la densité de prison moyenne était de 127,3%, atteignant même 200% dans certains centres.
“Le surpeuplement est une attaque contre la dignité des conditions importantes, sous réserve de conditions matérielles de détention inhumaine et dégradante”, a dénoncé Hedon. Selon le ministère de la Justice, le 1er mars 2025 – les données les plus récentes – il y avait 82 152 personnes emprisonnées en France.
En réponse au problème, le chef de ce portefeuille a annoncé dans sa lettre “New Prison Centers” à “combattre la surpopulation” dans les prisons, qui a été appelée “indignité”.
En outre, Darmanin a énuméré une série de mesures à mettre en œuvre et qui comprend la création d’une police pénitenaire, l’anonymisation des travailleurs de la prison, l’embauche de personnel supplémentaire, l’expulsion de prisonniers étrangers et l’accélération dans la construction de prisons.
De même, le ministre de la Justice a annoncé la création d’un nouveau régime pénitentiaire axé en particulier sur les personnes reconnues coupables de trafic de drogue. Comme publié par Darmanin, “les individus les plus dangereux, même ceux qui sont en détention préventive, seront bientôt vus dans l’isolement total, dans les prisons de haute sécurité, dans un régime de détention jamais vu auparavant”.
La mesure vise à mettre fin aux opérations des détenus liés à des réseaux de trafic de drogue que Darmanin accuse de menaces et de fuites telles que Incarville, dans lesquelles deux travailleurs du centre pénitentiaire ont été tués.
Le ministre de la Justice lui-même a annoncé qu’il écrira à tous les prisonniers pour annoncer les changements prévus, y compris la “catégorisation de leurs profils en fonction de leur danger”.
Darmanin a également promis de rencontrer des syndicats des travailleurs de la prison, de les rendre visite dans les prisons et de s’adresser aux autorités judiciaires pour “lutter contre l’impunité” dans certains centres et “améliorer l’exécution des sanctions”.