Le ministre français de l'Intérieur par intérim, Bruno Retailleau, a admis ce lundi depuis l'île de Mayotte qu'il faudra encore « des jours et des jours » avant que les autorités puissent avoir un bilan clair des victimes du cyclone « Chido », malgré le fait que Les premières estimations font état de centaines de décès possibles.
Le préfet du département de Mayotte, François-Xavier Bieuville, avait déjà reconnu dimanche qu'il y aurait des « centaines » de morts à cause de la tempête – il en a même pointé près d'un millier – mais le décompte officiel continue de l'enregistrer. Lundi seulement 14 victimes.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé l'envoi de quelque 800 policiers et pompiers pour participer aux opérations de recherche et de sauvetage, mais on ne sait pas quand plus d'informations seront connues ni si un chiffre précis sera même connu.
La tradition musulmane professée par 95 pour cent de la population de ce territoire d'outre-mer, situé entre Madagascar et la côte sud-est de l'Afrique continentale, exige l'enterrement du défunt dans un délai maximum de 24 heures.
Par ailleurs, le cyclone a causé de sérieux dégâts à l'hôpital principal, Mamoudzou, qui est « très endommagé », comme l'a reconnu ce lundi la ministre de la Santé, Geneviève Darrieussecq, dans des déclarations à France 2. De nombreux centres médicaux sont directement « inopérants ». , le transfert des secours s'organise donc déjà depuis Paris.
Le président français Emmanuel Macron a convoqué une réunion de crise à 18h00 au ministère de l'Intérieur pour évaluer la réponse, selon l'Elysée, qui a souligné que le président « a suivi de près » la situation jusqu'au bout. .de la semaine.