Les deux étapes montagneuses de samedi et dimanche dans les Pyrénées françaises seront les vedettes de la deuxième semaine du Tour de France, au cours de laquelle l'émotion se répartira sur un week-end spectaculaire, après trois étapes de transition sur plat et une autre plus divertissante avec des difficultés montagneuses.
Après le premier jour de repos à Troyes, la course française reprendra son élan avec une étape totalement plate entre Orléans et Saint Amand Montrand, qui donnera une nouvelle fois l'occasion aux sprinteurs de briller.
La onzième étape présentera un scénario différent, avec des difficultés plus montagneuses qui obligeront les favoris à ne pas se perdre dans un parcours de 211 kilomètres entre Évaux les Bains et Le Lioran, avec jusqu'à sept ascensions, dont une de première classe, le Pas de Peyrol, 5,4 kilomètres avec une pente moyenne de 8,1 pour cent, qui sera l'avant-dernière ascension avant la ligne d'arrivée, qui monte également.
Après cette journée au profil de classique printanière, les sprinteurs auront à nouveau leur chance avec la douzième étape entre Aurillac et Vileneuve Sur Lot. Il y a 203,6 kilomètres avec seulement trois élévations de quatrième catégorie. Le même scénario sera vécu lors de la treizième étape entre Agen et Pau, avec deux côtes de quatrième catégorie sur les 165,3 kilomètres du parcours.
Les coureurs devront économiser leurs forces pour un week-end qui sera décisif pour la course et qui promet d'offrir un grand spectacle. Samedi, les cyclistes affronteront une journée de 152 kilomètres entre Pau et Saint Lary Soulan, au cours de laquelle ils graviront trois cols, dont le mythique Col du Tourmalet, une montée de 19 kilomètres à une pente moyenne de 7,4%, qui brillera d'un éclat étape qui se terminera au Pla d'Adet, un col de 10,6 kilomètres à 7,9%.
Sans avoir le temps de récupérer de l'énergie, les coureurs parcourront les 197,7 kilomètres qui séparent Loudenvielle du Plateau de Beille, l'étape considérée comme reine, et qui, comme le veut la tradition dans la course française, coïncidera avec la fête nationale française.
Au départ, l'émotion sera présente avec la montée vers le Col de Peyresourde, qui débutera au kilomètre 7 de l'étape, une montée de 6,9 kilomètres avec une pente moyenne de 7,8% qui obligera les cyclistes à être attentifs dès le début. et ce sera une véritable bataille pour former l'aube du jour.
Après avoir terminé la descente vers ce col, avec 150 kilomètres à parcourir, ils graviront le col de Menté, 9,3 kilomètres à une pente moyenne de 9,1%, qui sera relié au col de Portet d'Aspet, seulement 4,3 kilomètres, mais avec une dureté de 9,6%. Après quelques kilomètres de plat, avec 70 kilomètres à parcourir, ils graviront le col d'Agnès, long de 10 kilomètres à 8,2%, avant-dernière ascension de la deuxième semaine.
Le point culminant sera le redoutable Plateau de Beille, une montée de 15,8 kilomètres et une pente moyenne de 7,9%, qui, après le passage de toute l'étape et de la deuxième semaine, peut être absolument décisive pour l'issue du classement général. Ce col n'a pas été promu comme finale d'étape depuis 2015, dans laquelle l'Espagnol Joaquim 'Purito' Rodríguez s'est imposé, et où d'autres coureurs légendaires comme l'Espagnol Alberto Contador ou l'Italien Marco Pantani ont également levé les bras.
Le classement général atteint ce premier jour de repos avec le Slovène Tadej Pogacar (UAE Team Emirates) en leader avec 33 secondes d'avance sur le Belge Remco Evenepoel (Soudal QuickStep), débutant dans la course française, et qui affiche un grand niveau. donc.
En troisième position apparaît le vainqueur des deux dernières éditions, Jonas Vingegaard (Team Visma | Lease a Bike), qui après trois mois d'absence en raison d'une grave chute dans la Vuelta al País Vasco a levé tout doute sur sa condition physique dans la première semaine, au cours de laquelle il a perdu 1h15 contre Pogacar mais a montré qu'il était physiquement préparé pour la bataille. Et avec l’espoir d’améliorer sa forme lors des étapes suivantes.
En quatrième position se trouve le Slovène Primoz Roglic (Red Bull-BORA-hansgrohe), situé à 1h36 du leader, qui se présente comme un autre candidat au podium à Nice, aux côtés de l'Espagnol Juan Ayuso (UAE Team Emirates), 2 :16 de Pogacar, et Carlos Rodríguez (INEOS Grenadiers), à 2:31. L'Espagnol Mikel Landa (Soudal QuickStep) figure également dans le Top 10 du général, à 3'33'' du leader.