Le bureau du procureur de la France a demandé à envoyer le policier qui a mortellement abattu Nahel, un jeune homme de seulement 17 ans décédé en juin 2023 après avoir reçu des tirs pour avoir refusé d'obéir aux agents lors d'un contrôle de la circulation dans la banlieue parisienne de Nanterre.
Selon le bureau du procureur de Nanterre, l'agent qui a tué Nahel avait la possibilité de “tirer contre le capot ou les pneus du véhicule”, évitant ainsi tout dommage à l'intégrité du jeune homme, qui était derrière le volant. Il pense également que lors de la fusillade “Les conditions de défense légitime” n'ont pas été données.
“Le feu ouvert a nécessairement constitué, au moins, une prise de risque”, a déclaré le bureau du procureur de la banlieue parisienne, qui a également demandé le rejet de l'autre officier de police qui était présent au moment des événements, selon les informations recueillies par la chaîne de presse française BFMTV.
L'avocat de la mère de Nahel, Franck Berton, a tenu cette demande comme “une décision selon la réalité des faits”, et a affirmé que “l'intention de commettre un homicide était claire et évidente” par le policier. “C'est un soulagement pour la mère”, a riveté l'avocat.
Cette demande du bureau du procureur de Nanterre arrive après plus d'un an et demi d'enquête, au cours de laquelle de nombreuses audiences ont eu lieu et plusieurs rapports d'experts ont été rédigés. En mai 2024, une reconstruction des événements a été faite qui a déterminé que l'agent n'était pas en “danger imminent” lorsqu'il a tiré son arme.
Le jeune Nahel, d'origine marocaine, est décédé fin juin 2023, victime d'un tir par un policier qui, pendant un contrôle de la circulation, a déclaré qu'il craignait pour son intégrité physique, accusant l'enfant d'essayer de le faire passer. Une vidéo ultérieure a nié cette version.
Cet événement a déclenché une vague de manifestations, dont beaucoup ont abouti à de violentes manifestations et perturbations, dans une grande partie du pays. Les autorités ont ensuite signalé l'arrestation d'environ 4 000 personnes, dont près de 2 000 ont été condamnées et plus de 1 700 ont envoyé en prison.
La situation était telle que le Bureau des Nations Unies pour les droits de l'homme a exhorté le gouvernement gallique à s'attaquer aux “problèmes graves du racisme et de la discrimination dans les forces de sécurité”, les critiques qui du ministère français des Affaires étrangères ont provoqué des “non fondés” des affaires françaises françaises.