MADRID, 3 avr. (PRESSE EUROPÉENNE) –

Les autorités marseillaises ont porté à trois morts et douze blessés le bilan des victimes d’une nuit au cours de laquelle jusqu’à trois fusillades indépendantes ont été enregistrées en divers points de la ville française.

Comme le rapporte le Parquet de Marseille dans un communiqué, pour l’instant aucun lien n’a été établi entre les trois fusillades, alors que la Police pointe le trafic de drogue comme une cause possible des faits, rapporte BFM TV.

Deux des fusillades ont eu lieu dans le 15e arrondissement de Marseille, dans la première desquelles quatre jeunes d’une vingtaine d’années ont été blessés. Plus tard, vers minuit, deux personnes ont été tuées et six autres blessées dans un autre incident.

La troisième fusillade, perpétrée dans le 2e arrondissement de la ville et après minuit, a fait un mort et deux blessés, dont un dans un état très grave. Les trois victimes sont des jeunes de moins de 16 ans.

La police judiciaire de Marseille traite désormais ces trois fusillades sous la qualification de « meurtres en bande organisée, tentative de meurtre en bande organisée et association de malfaiteurs », détaille le parquet.

« Il est encore tôt pour déterminer qui étaient les cibles et pourquoi, quelle est la nature exacte de ces tirs. Mais ce qui me semble clair, c’est qu’il s’agit d’un trafic de drogue », a déclaré le préfet de police devant les micros de BFM TV depuis le département des Bouches du Rhône, Frédérique Camilleri.

Le maire de Marseille, Benoit Payan, s’est aventuré à affirmer que « le trafic international de drogue a encore tué », et a mis à la disposition de la Police nationale et de la Justice tous « les moyens techniques et humains » dont dispose la Mairie.

« Je demande à l’État de poursuivre et d’intensifier ses efforts contre le trafic international de drogue à Marseille. La lutte contre le trafic international de drogue sera longue. Elle nécessite une mobilisation encore plus forte (…) Il faut s’attaquer avec force aux réseaux financiers et au commerce des armes, maintenant », a déclaré Payan sur son profil Twitter officiel.

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