Le ministère de l'Armeure de l'Algérie a convoqué mardi l'ambassadeur de France à Alger, Stéphane Romatet, pour protester contre le “traitement du dénigrant” auquel ses ressortissants sont soumis aux aéroports de la capitale de la France, à Paris.
Le ministère a exprimé sa “profonde préoccupation” contre les “témoignages” de plusieurs Algériens au sujet du “traitement provocateur, dégradant et discriminatoire” par les forces de sécurité françaises des aéroports de Paris-Charles de Gaulle et Orly.
En ce sens, le secrétaire d'État du ministère, Sofiane Chaib-qui est également responsable de la communauté algérienne à l'étranger, a exprimé à Romatet que de telles actions sont “totalement inadmissibles” et sont “des pratiques inacceptables qui déshonorent le gouvernement français”
“Il a également affirmé le rejet catégorique de l'Algérie à toute attaque, en tout cas, à la dignité de ses citoyens, ou à les instrumentaliser pour la pression, la provocation ou la tentative d'intimider contre leur pays”, a-t-il ajouté dans un communiqué.
L'arrestation de plusieurs influenceurs algériens en France a aiguisé le front diplomatique avec l'Algérie, avec qui Paris a déjà marqué les distances en compte précisément d'une autre arrestation, celle de l'écrivain franco-argineux Boalem Sansal. Cet auteur a été arrêté au milieu de l'Elgier après avoir fait des commentaires controversés sur la colonisation.
Le ministre gallic de la Défense, Sébastien Lecornu, a exhorté mardi dernier à “reconstruire” la relation avec l'Algérie et a déploré les “excès” commis par Alger, qui a transformé son antipathie vers Paris en “une source de revenus”.
Ses paroles se sont produites des semaines après que le ministre français de l'Intérieur Bruno Retailleau, s'est plaint que l'Algérie “cherche à humilier la France” lors de l'arrêt de l'expulsion d'un «influenceur» de la nationalité algérienne qui a été arrêtée la semaine dernière après avoir encouragé le réseau social Tiktok à la commission de violence actes.