MADRID, 2 juillet (EUROPA PRESS) –
La grand-mère de Nahel M., dont la mort mardi aux mains de la police a déclenché la pire vague d’émeutes récentes en France, a appelé au calme ce dimanche après cinq nuits d’affrontements entre policiers et manifestants.
« Je veux que tout ça s’arrête. Je dis aux gens qui cassent d’arrêter. Ne détruisez pas les écoles », déplore la femme, identifiée comme ‘Nadia’, dans une conversation avec BFMTV.
« Nadia » a accusé une partie des manifestants d’utiliser la mort de son petit-fils « comme excuse » pour détruire le pays. « Ne détruisez pas les écoles, ne détruisez pas les bus, car ce sont les mères qui les utilisent », a-t-il dit.
La femme a reconnu qu’elle était « fatiguée » de la situation et de cette crise, cette crise est encore pire pour sa fille, la mère de Nahel, qui « n’a plus de vie », a-t-elle déploré.
‘Nadia’ a cependant condamné les manifestations de soutien au policier qui a tiré sur le jeune homme mardi à Nanterre, comme celle menée par le chroniqueur de droite Jean Messiha, qui a ouvert une collecte pour soutenir financièrement la la famille de l’agent.
Messiha a assuré que l’agent s’était limité à « faire son travail » après avoir ouvert le feu sur le jeune homme à un poste de contrôle, « et maintenant il en paie le prix fort ».
« Ça me brise le coeur », a répondu ‘Nadia’ à cette initiative. « Je blâme le policier qui a tué mon petit-fils », a ajouté la femme, qui a néanmoins disculpé le reste du corps. « Je n’ai rien contre eux. Heureusement qu’ils sont là », a-t-il conclu.