MADRID, 31 déc. (EUROPA PRESS) –

La France exigera des voyageurs arrivant en avion de Chine qu’ils présentent un test COVID-19 négatif effectué dans les 48 heures suivant le voyage, rejoignant ainsi d’autres pays comme l’Italie et l’Espagne, qui ont déjà décidé de renforcer le contrôle aux frontières avec le pays asiatique.

C’est ce qu’a détaillé le gouvernement français dans des déclarations recueillies par ‘Le Monde’, mettant en place trois mesures visant à « protéger les Français » contre les risques d’apparition de nouvelles variantes du coronavirus.

Concrètement, tous les passagers arrivant dans le pays en provenance de Chine – que ce soit sur un vol direct ou avec escale – doivent présenter un test PCR ou un test antigénique COVID-19 négatif moins de 48 heures avant le départ pour pouvoir embarquer.

De même, l’utilisation d’un masque sera obligatoire pendant le vol et, à partir du 1er janvier, des tests PCR aléatoires seront effectués sur les passagers afin d’effectuer une surveillance épidémiologique et de retracer d’éventuelles nouvelles variantes du virus, selon le journal susmentionné. .

En ce sens, l’exécutif français a appelé les citoyens français à reporter leurs vols vers la Chine, sauf pour des raisons impérieuses.

L’explosion des cas de COVID-19 en Chine, résultant du retrait de la plupart des restrictions imposées tout au long de la pandémie, a suscité l’inquiétude mondiale et a conduit à l’imposition dans plusieurs pays de nouveaux contrôles pour les voyageurs en provenance du géant asiatique.

Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a évalué jeudi que, pour l’instant, la récupération de ce type de mesure était « injustifiée », puisque l’Europe a un niveau d’immunisation large et qu’aucun nouveau variant présentant une cause supplémentaire n’a été détecté. par souci.

La Commission européenne, pour sa part, a prôné une approche « coordonnée » et convoqué une réunion extraordinaire du comité de sécurité sanitaire dont aucune nouvelle mesure n’a émergé, au-delà de prôner une « surveillance active » sur l’évolution de la situation en Chine. L’Italie, cependant, a déjà préconisé des restrictions communes par l’intermédiaire de son Premier ministre, Giorgia Meloni.

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