L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a adopté une résolution des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de l’Allemagne exhortant Téhéran à coopérer à son enquête suite à l’annonce par Téhéran de l’arrêt de deux caméras de surveillance dans les installations nucléaires de l’institution.

La résolution, reprise par la chaîne britannique BBC, exprime sa « profonde inquiétude » face à la coopération insuffisante de l’Iran et exhorte le pays à « agir de toute urgence pour se conformer à ses obligations légales ».

Selon la chaîne susmentionnée, la Russie et la Chine ont voté contre le document, tandis que l’intéressé, Téhéran, a rejeté le texte avant le vote, tenu dans le cadre du conseil d’administration de l’instance, et a mis en garde contre les conséquences de son approbation.

Les autorités iraniennes ont annoncé ce mercredi avoir éteint deux des caméras de surveillance installées par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans ses installations nucléaires, sans donner plus de détails ni préciser les lieux où elles se trouvent.

L’Organisation iranienne de l’énergie atomique (AEOI) a indiqué qu’elle entretenait à ce jour une « coopération étendue » avec l’organisation internationale et a critiqué le fait que l’AIEA « n’ait pas tenu compte du fait que cette coopération s’inscrit dans la bonne volonté de l’Iran ». et considérait cela comme un devoir.


Pour cette raison, il a indiqué que les autorités ont décidé d’éteindre deux de ces caméras, soi-disant installées volontairement par Téhéran et en dehors de ses obligations avec les garanties nucléaires, selon l’agence de presse iranienne Tasnim.

La décision est intervenue quelques jours seulement après que Téhéran a rejeté le dernier rapport de l’AIEA, qui indiquait que Téhéran « n’avait pas clarifié » l’existence de matières nucléaires non déclarées dans trois de ses installations, et soulignait qu' »il ne reflétait pas la vérité » sur les relations bilatérales pourparlers. « L’Iran a fourni à l’AIEA des réponses écrites à ses questions », a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Said Khatibzade.

L’Iran a annoncé le retrait de ses engagements sur plusieurs des points de l’accord nucléaire de 2015 après que les États-Unis aient unilatéralement quitté le pacte en 2018, bien que les autorités iraniennes aient défendu que ces mesures peuvent être annulées si les États-Unis retirent les sanctions et reviennent à l’accord.

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