MADRID, 5 (EUROPA PRESSE)

La France débat avec l’armée nigérienne du retrait des près de 1 500 soldats français qu’elle a déployés dans ce pays africain après l’annulation des accords de coopération en matière de défense et les récentes tensions autour de l’expulsion de l’ambassadeur de France, Sylvain Itté, une décision qui n’a pas été prise. été accepté par Paris.

La junte militaire du Niger a annoncé début août l’annulation des accords de coopération militaire avec la France, qui maintient dans le pays un détachement de soldats venus du Mali, où ils ont participé à l’opération “Barkhane” de lutte contre le terrorisme.

Cependant, le travail du contingent français a été suspendu sur ordre de Paris en réponse au coup d’État du 26 juillet. Des sources proches du dossier ont indiqué au journal “Le Monde” que des discussions sont ouvertes avec l’armée nigérienne pour le retrait de ces soldats.

Concrètement, les sources citées par le journal ont précisé que le processus se déroule uniquement avec l’armée et non avec la junte putschiste, puisque Paris ne reconnaît pas le général nigérien Abdourahmane Tchiani, ancien chef de la Garde présidentielle.

Le retrait comprend également du matériel militaire, comme les trois chasseurs Mirage 2000, les quatre drones Reaper et plusieurs hélicoptères qui restent immobilisés dans des bases militaires, comme le rapporte Radio France Internationale, qui a également confirmé le processus.

Le ministre des Armées françaises, Sébastien Lecornu, a assuré ce mardi qu’il y avait des “échanges” au niveau “local” pour “faciliter la circulation des moyens militaires français” après la suspension de la coopération antiterroriste.

Les relations entre les deux pays ont été gravement endommagées après le coup d’État. La junte putschiste a accusé Paris d’utiliser la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour mener une intervention militaire dans le pays.

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