MADRID, 27 janv. (EUROPA PRESS) –

Le gouvernement français a dénoncé ce vendredi des irrégularités dans le procès au Nicaragua contre deux femmes binationales, condamnées à huit ans de prison pour complot contre l’intégrité de l’État et diffusion de fausses nouvelles.

Les autorités françaises avaient déjà exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude quant à la situation de Jeannine Horvilleur Cuadra et d’Ana Carolina Álvarez Horvilleur, respectivement épouse et fille de l’opposant nicaraguayen Javier Alberto Álvarez Zamora, en exil.

Le ministère français des Affaires étrangères a dénoncé que l’ambassadeur de France n’a pas eu accès au procès, “malgré les diverses demandes” faites aux autorités nicaraguayennes, résultat d’une “opacité” qui a conduit à la tenue de toutes les audiences à huis clos .

De même, les autorités françaises sont “très préoccupées” par les conditions de détention des deux femmes et leur état de santé. En fait, ils ont averti qu’il n’y avait eu aucun accès consulaire à aucun d’entre eux, ce qui contreviendrait aux Conventions de Vienne.

Le ministère “est pleinement mobilisé pour leur apporter tout le soutien possible”, a souligné une porte-parole.

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