MADRID, 3 janvier (EUROPA PRESS) –
Le président français Emmanuel Macron a demandé mardi aux autorités israéliennes d’éviter « toute attitude d’escalade » dans la région après l’attentat dans la capitale libanaise, Beyrouth, au cours duquel le « numéro deux » du bras politique est mort. Mouvement de résistance islamique (Hamas), Salé al Aruri.
« Le président a souligné qu’il était essentiel d’éviter toute attitude d’escalade, notamment au Liban, et que la France continuerait à transmettre ces messages à tous les acteurs directement ou indirectement impliqués dans la zone », a noté l’Elysée, selon BFM TV.
Macron, qui a eu un entretien téléphonique avec le chef de l’opposition israélienne et membre du gouvernement d’urgence, Benny Gantz, a également exprimé sa « profonde inquiétude face au nombre très élevé de morts civiles et à la situation d’urgence humanitaire absolue à Gaza ».
En ce sens, il a rappelé « l’impératif d’Israël » de protéger les civils et a souligné « l’urgence » d’acheminer une aide humanitaire à la population de l’enclave palestinienne, tout en plaidant pour « parvenir à un cessez-le-feu durable, avec l’aide de tous les partenaires régionaux et internationaux ».
Au moins sept militants, dont Al Aruri, ont été tués et plusieurs autres blessés après une attaque de drone contre un bureau du Hamas à Mushrifiya, dans la banlieue sud de la capitale libanaise. Le chef de la branche politique de la milice, Ismail Haniyé, a affirmé que cet attentat est un « acte terroriste » qui rend le groupe « plus fort et plus déterminé que jamais ».
Al Aruri résidait au Liban depuis 2018 et a été libéré en 2010 après avoir passé douze ans dans les prisons israéliennes. Considéré comme le « numéro deux » de la branche politique du Hamas et l’un des commandants des Brigades Al Qassam, il est responsable de plusieurs attaques contre Israël depuis le sol libanais et est identifié comme l’un des principaux intermédiaires dans la libération des otages. prise le 7 octobre.