La France a annoncé lundi le départ du dernier soldat de sa mission au Mali contre le djihadisme, six mois après avoir annoncé qu’elle mettrait fin à l’opération dite « Barkhane » en raison de différends avec la junte militaire qui dirige le pays depuis mai 2021.

« Depuis ce matin, 15 août 2022, ce déploiement est devenu effectif avec le départ du Mali du dernier militaire français de l’opération ‘Barkhane’, a annoncé Eliseo dans un communiqué, dans lequel il a tenu à souligner l’engagement de la France avec la sécurité et la stabilité dans la région.

Dans le même ordre d’idées, la France a tenu à préciser une nouvelle fois que la décision de retirer sa mission militaire au Mali était motivée par « les conditions politiques et opérationnelles » du moment, aussi après concertation avec ses partenaires africains et européens a-t-elle décidé de « réorganiser  » votre appareil en dehors de ce pays.

El presidente francés, Emmanuel Macron, ha destacado que la salida de Malí se ha llevado a cabo según el calendario anunciado, al tiempo que no han cesado, ha dicho, « en su lucha contra los grupos terroristas » y en contribuir en la seguridad de la région.

L’Elysée a également voulu se souvenir et rendre hommage à « l’engagement » de tous les militaires qui depuis neuf ans ont combattu les groupes terroristes au Mali.
« Ils sont 59 qui ont payé de leur vie, combattant aux côtés des armées africaines et européennes pour notre sécurité et celle des populations du Sahel », a-t-il souligné.

« Leur sacrifice nous oblige et nous rappelle que nos soldats durant ces années ont préservé l’unité du Mali, empêché l’établissement d’un califat territorial et lutté contre les groupes terroristes qui s’en prennent aux populations locales et menacent l’Europe », poursuit le texte.

En revanche, Eliseo a indiqué que son départ ne compromet pas les efforts de Paris pour obtenir la libération du citoyen français Olivier Dubois, journaliste enlevé en avril 2021 par la filiale d’Al-Qaïda au Mali alors qu’il s’apprêtait à interviewer un de leurs dirigeants.

Dans les mois précédant l’annonce en février 2022 de son départ du Mali, les tensions montaient après que la junte militaire avait annoncé qu’elle prolongerait le processus de transition entre quatre et cinq ans et reporterait les élections prévues en mars, toutes ceci au milieu d’accusations entre eux par rapport aux efforts qu’ils ont faits en matière anti-terroriste.

De même, les autorités françaises, comme celles d’autres pays occidentaux, ont également été très critiques à l’égard de la junte pour le prétendu déploiement de mercenaires du groupe russe Wagner, ce qui a été démenti par Bamako et Moscou, qui parlent de coopération militaire régulière, en le style de la mission de formation qu’il a dans le pays, par exemple, l’Union européenne.

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