MADRID, 3 janv. (EUROPA PRESS) –

Les autorités iraniennes ont annoncé mardi la mise en examen de deux citoyens français et d’un belge pour espionnage et actes contre la sécurité nationale, en pleine manifestation depuis septembre à propos de la mort en garde à vue de Mahsa Amini, arrêtée pour avoir prétendument mal porté le voile.

Le porte-parole du parquet iranien, Masud Shtayasi, a indiqué que les Français ont été arrêtés pour « espionnage et complot » et a ajouté que dans le cas du citoyen belge, les enquêtes sont toujours en cours, selon l’agence de presse iranienne ISNA.

D’autre part, la Cour suprême d’Iran a ratifié deux condamnations à mort prononcées contre des participants aux mobilisations, tandis qu’elle a révoqué deux autres peines d’exécution, comme le rapporte l’agence Tasnim.

Deux manifestants ont jusqu’à présent été exécutés pour leur implication dans les manifestations et les médias iraniens estiment que plus de 20 sont déjà sous le coup d’une condamnation à mort. Plus de 500 manifestants sont morts dans les manifestations, selon des groupes de défense des droits de l’homme, qui ont condamné la dure répression des autorités.

De son côté, l’Iran a dénoncé ces dernières semaines que les pays occidentaux sont à l’origine de la vague de manifestations et a confirmé l’arrestation de plusieurs étrangers qu’il accuse d’organiser ou d’inciter à des mobilisations anti-gouvernementales.

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