Les demi-finales ont offert des récits captivants, et la finale PSG-Chelsea de la Coupe du Monde des Clubs promet un affrontement au sommet.
Ce fut un réveil brutal. Quiconque connaissant un tant soit peu le football pouvait prédire que l’après-midi serait difficile pour le Real Madrid en demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs. Le PSG est bien supérieur, et les Merengues sont un désastre tactique. Mais une déroute de cette ampleur ? Étonnant.
Peut-être est-ce aussi le match dont la Coupe du Monde des Clubs avait besoin, quelque chose de si déséquilibré que même les spectateurs occasionnels pourraient admettre qu’une équipe se donne à fond. Offrez ce genre de spectacle à répétition, et il pourrait bien y avoir un intérêt.
Il est dommage que l’autre côté du tableau ait offert quelque chose de plus tiède. Chelsea a joué comme Chelsea contre Fluminense : pas particulièrement bien, mais avec juste ce qu’il faut pour battre un adversaire respectable. La plupart auraient soutenu Fluminense, mais il y avait, d’une certaine manière, une cruelle fatalité.
Néanmoins, il semblait que quelle que soit l’équipe qualifiée, elle aurait le luxe de se faire complètement écraser par les Parisiens en finale. C’est peut-être la clé de tout. La Coupe du Monde des Clubs est censée déterminer le meilleur club du monde, et l’équipe de club la plus forte du monde va la gagner. Il ne peut rien se passer d’autre, n’est-ce pas ?
Analyse des observations clés avant la finale de la Coupe du Monde des Clubs.