Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken se rendra à Paris la semaine prochaine, où il rencontrera ses homologues français pour aborder « la sécurité dans l’Indo-Pacifique » après la crise diplomatique déclenchée avec la signature d’un accord militaire entre Washington, Londres et Canberra. ce qui n’a pas été bien reçu par la France.

Blinken présidera dans la capitale française le Conseil ministériel de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui commémore également cette année le 60e anniversaire de l’organisation, il se rendra donc accompagné de l’envoyé spécial présidentiel pour le climat, John Kerry et le sous-secrétaire à la croissance économique, à l’énergie et à l’environnement, Jose Fernández, parmi d’autres membres de l’administration américaine.

Les priorités des États-Unis au sein du conseil, a indiqué le département d’État dans un communiqué, seront « de faire avancer les efforts pour lutter contre la crise climatique, de promouvoir le développement d’infrastructures de qualité et de construire un avenir plus inclusif et équitable ».

Profitant de la réunion de l’OCDE, Blinken rencontrera ses homologues français pour « continuer à discuter du renforcement de la relation vitale entre les Etats-Unis et la France sur un certain nombre de sujets », dont « la sécurité dans la région indo-américaine ». Apaisé, le climat crise, la reprise économique après la pandémie de COVID-19 et la relation transatlantique. »

Après le déplacement à Paris, où il séjournera du 4 au 6 octobre, les 7 et 8 octobre, le chef de la diplomatie européenne se rendra à Mexico pour codiriger la délégation américaine au Dialogue de haut niveau sur la sécurité entre les États-Unis États-Unis et le Mexique, où « ils renforceront notre solide relation bilatérale avec le Mexique ».

La crise diplomatique s’est déclenchée à la suite de l’annulation de l’accord de vente de sous-marins à l’Australie après la création de l’alliance AUKUS, ce qui méritait de très vives critiques de la part de Paris, qui a également prévenu que malgré l’approche dont il les présidents des deux nations se sont engagés, surmonter la crise politique ouverte « prendra du temps et nécessitera des mesures ».

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