Les armées françaises ont fait état ce samedi de la mort de 40 miliciens jihadistes dans des frappes aériennes de la mission Barkhane au Burkina Faso.

Le défunt serait impliqué dans les attentats du nord du Bénin dans lesquels neuf personnes sont mortes, dont un ancien militaire français.

Les Français étaient sur la piste de ce groupe jihadiste depuis mardi 8 février et ont finalement localisé le groupe dans le parc naturel situé entre le Burkina Faso, le Niger et le Bénin.

La mission française Barkhane avait envoyé un avion de renseignement capable de capter les émissions radio, ainsi jeudi 10 février, ils ont pu identifier la colonne jihadiste circulant à moto.

Les djihadistes venaient du Bénin et avaient pénétré sur le territoire du Burkina Faso. Une première attaque a tué dix hommes et plus tard, des avions Mirage 2000 ont effectué trois autres attaques au cours desquelles plus de 30 terroristes ont été neutralisés.

Une camionnette et une dizaine de motos ont également été détruites, comme l’a rapporté l’état-major des armées françaises à travers un communiqué publié sur Twitter.

La France a annoncé la fin de l’opération Barkhane qui implique la redistribution de sa présence militaire au Sahel. Pour ce faire, il prévoit de réduire son contingent à long terme d’environ 5 100 à entre 2 500 et 3 000 hommes.

Le Burkina Faso a généralement connu une augmentation significative des attaques depuis 2015. Celles-ci, menées à la fois par l’affilié d’Al-Qaïda et l’affilié de l’État islamique dans la région, ont également contribué à une augmentation de la violence intercommunautaire et ont provoqué des groupes d’autodéfense. fleurir.

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