Le ministre de l’Intérieur de la France, Bruno Retilleau, a déclaré jeudi que les forces de sécurité des Galas finiront par trouver et attraper, “où qu’ils soient”, aux responsables des attaques contre les institutions pénitenaires du pays enregistrées au cours des derniers jours.
“Ces gens, où qu’ils soient, nous les trouverons, nous les attraperons (…), nous avons de bons Southeasts”, a déclaré le ministre de l’Intérieur, qui a rappelé le cas du trafiquant de drogue exceptionnel Mohamed Amra, qui était fugitif de la justice pendant neuf mois mais a fini par être capturé.
“Je l’ai dit avec Amra, quand il a été fugitif pendant neuf mois. J’ai indiqué que nous prenons pour tout ce qui est nécessaire, mais qu’en fin de compte, nous l’attrapons. Et nous l’avons attrapé à Bucarest, en Roumanie”, a déclaré le ministre Retailleau illustré lors d’une interview pour la chaîne française RTL.
Le voisinage immédiat de plusieurs prisons du pays a été le théâtre d’une série d’incidents violents – comme l’incendie intentionnel des véhicules dans le stationnement des prisons et même le tir pour ceux qui n’ont pas trouvé de motivation pour le moment, bien que les hypothèses pointent vers un lien possible avec le trafic de drogue.
Depuis dimanche, au moins une douzaine de prisons en France ont été la cible d’actions violentes, bien que ce matin ait été calme. Dans la grande majorité des scénarios, ils sont apparus peints avec les lettres «DDPF» ou «DDFM», quelles pourraient être les initiales d’un groupe à l’appui des prisonniers.
Le chef du procureur anti-terroriste de la France, Olivier Christen, a déclaré ce jeudi en France que, pour le moment, les autorités n’ont trouvé “aucune piste privilégiée” qui jette la clarté des faits.
Pendant ce temps, le président de la France, Emmanuel Macron, a montré son soutien total aux employés du système pénitentiaire et a assuré que toutes les personnes qui “essaient de les intimider” finiront par être “trouvées, jugées et punies”.
Les altercations se déroulent dans un contexte marqué par la décision du ministre de la Justice, Gérald Darmanin, de construire deux prisons de sécurité maximales qui, en juillet prochain, pourraient accueillir une centaine des principaux trafiquants de drogue opérant dans le pays.