Au moins douze fonctionnaires de l’ambassade de France en Algérie ont été expulsés par les autorités du pays nord-africain, après ce dimanche, ils ont convoqué l’ambassadeur galicienne à Alger, Stéphane Romatet, pour protester contre l’arrestation 2024.
Des sources citées par le journal français «Le Figaro» ont confirmé que les douze travailleurs français ont 48 heures pour quitter le territoire algérien, bien que les autorités algériennes n’en ai pas parlé.
Les mêmes sources ont souligné que toutes les personnes expulsées dépendent du ministère de l’Intérieur, ils comprennent donc que la décision est “clairement liée à l’affaire” Amir DZ “.
Le directeur de ce portefeuille, Bruno Retailleau, a dénoncé une éventuelle “ingérence étrangère” après que le bureau du procureur français a accusé un citoyen algérien avec un passeport diplomatique et deux autres de l’enlèvement des bougies d’allumage, un “voyou”, selon Alger, qui “rejette pour les raisons du procureur anti-terroricien” pour son arrestation.
L’expulsion intervient quelques heures après que le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué le chef de la légation diplomatique française dans le pays, exprimant sa “protestation énergique” pour l’imposition d’une prison provisoire pour son agent consulaire et lui demandant “(son) immédiatement libéré”.
L’Algérie a ainsi dénoncé ce “tour non publié dans les annales des relations algériennes-français” qui “cherche à torpiller le processus de reprise des relations bilatérales convenues par les deux chefs d’État” dans leur récente conversation téléphonique.
Bujors, 41 ans, a obtenu l’asile politique en France en 2023, et est prolifique dans les réseaux sociaux tels que YouTube ou Tiktok, où il a des milliers de disciples pour leur contenu critique avec l’État algérien et la corruption de ses dirigeants.
L’enlèvement s’est produit le 29 avril 2024, à son retour chez lui à Valle del Marne, au sud-est de Paris. Une voiture sans badges et avec des lumières clignotantes a bloqué le passage près de son domicile et quatre hommes déguisés en civil, deux d’entre eux avec des bracelets orange de police l’ont sorti de son véhicule, ils l’ont menotté et l’ont emmené à Pontault-Combault, dans la région de Sena et Marne.
Enfin, 27 heures après la libération de son enlèvement près d’une forêt de l’endroit où il a marché jusqu’à la route la plus proche où il a convaincu un chauffeur de le ramener à la maison.
Bujors a fait l’objet de deux agressions antérieures, selon son avocat, qui souligne que l’enquête d’enlèvement a permis de découvrir un réseau d’espionnage à Bercy et le Bureau français pour l’immigration et l’intégration qui ont transmis des informations sensibles aux autorités algériennes.
L’affaire se déroule parallèlement aux annonces de Paris et d’Alger pour la récomposition des relations bilatérales, touchées depuis août 2024, le président français, Emmanuel Macron, a envoyé une lettre au roi marocain, Mohamed VI, reconnaissant la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental.