Le leader du parti conservateur français Les Républicains, Eric Ciotti, a défendu jeudi les bénéfices du pacte qu'il a proposé avec l'extrême droite, assurant qu'il s'agit d'une “opportunité historique” au niveau programmatique et qu'il peut amener la formation , puisqu'”il aura des ministres” dans un hypothétique Exécutif dirigé par Jordan Bardella, du Groupe National.
Ciotti est impliqué dans un tremblement de terre interne depuis qu'il a mis sur la table mardi une “alliance” avec le Groupe National en vue des élections législatives du 30 juin et du 7 juillet, au point que mercredi un conseil d'administration a convoqué derrière son retour a condamné le limogeage du leader actuel.
Sin embargo, Ciotti ha asegurado en una entrevista en France 2 que dicha reunión careció de validez por no haber contado con su apoyo y ha amenazado con “acciones jurídicas” contra sus responsables, señalando que quienes buscan ahora poder son “quienes han hecho perder a la droite”.
En effet, il a annoncé qu'il retournerait au siège de Los Republicanos et a laissé entendre qu'il poursuivrait normalement son travail, en vue de préparer les élections dans lesquelles il cherche à présenter “un véritable programme de droite”. cela lui permettra de « remettre de l'ordre dans la rue et dans les comptes publics ».
Ciotti considère que ce n'est pas l'extrême droite mais le Front populaire de gauche qui “menace la République”, faisant allusion au bloc que le Parti Socialiste et La Francia Insumisa, entre autres, ont déjà formé.
Actuellement, les Républicains comptent 61 députés à l'Assemblée nationale – sur un total de 577 – et pendant la législature sortante, ils ont évité de se distancer de la majorité qui soutient le président Emmanuel Macron et de soutenir les motions de censure contre le gouvernement.
DES FISSURES DANS L’ULTRA-DROITE
Les préparatifs électoraux ont également entraîné l'éclatement d'un autre parti d'extrême droite, la Reconquista d'Éric Zemmour, qui a annoncé mercredi l'expulsion de quatre des cinq députés européens obtenus par le parti lors des élections de dimanche dernier en raison de son approche du Groupe national.
Parmi les victimes figure la “numéro deux” du parti, Marion Maréchal, qui s'est prononcée ce jeudi sur TF1 contre ce qu'elle considère comme une “injustice” et a précisé qu'elle ne renoncerait pas à être députée européenne. Il ne sera pas non plus présenté aux parlementaires français.
La nièce de Marine Le Pen a déclaré qu'elle ne cherchait en aucun cas à rejoindre le parti de sa tante ou à obtenir un poste dans un futur gouvernement de droite, mais qu'elle estime qu'un partage des voix peut “renforcer la coalition d'Emmanuel Macron”.