Un prêtre a été retrouvé mort avec des signes de violence dans la ville française de Saint-Laurent-sur-Sèvre, dans l’ouest du pays, et les autorités enquêtent sur une personne qui est également liée à l’incendie de la cathédrale de Nantes un il y’a un an.
Le diocèse et la gendarmerie locale ont confirmé les faits, devant lesquels le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est exprimé. « Tout mon soutien aux catholiques de notre pays après le meurtre dramatique d’un prêtre en Vendée », a-t-il déclaré sur Twitter, où il a également annoncé qu’il se rendra sur place.
Selon franceinfo, un homme d’origine rwandaise s’est rendu à la police de Mortagne-sur-Sèvre. Il s’agirait de la même personne qui était déjà accusée d’avoir provoqué un incendie dans la cathédrale de Nantes en juillet 2020 et qui est restée en liberté surveillée depuis lors.
La dirigeante du Groupe national, Marine Le Pen, a confirmé le lien entre les deux événements et a regretté que ce suspect ait pu « récidiver » sans avoir été préalablement expulsé du pays. « Ce qui se passe dans notre pays est d’une gravité sans précédent : c’est l’échec complet de l’Etat », a-t-il critiqué sur Twitter.
Darmanin, évoqué dans ce message, a répondu dans ce même réseau social à « l’indignité » de Le Pen, qu’il a affligé qu’au lieu de présenter ses condoléances, il a choisi d’argumenter « sans connaître les faits ». Le ministre a expliqué que le suspect ne pouvait pas être expulsé malgré une ordonnance en instance, puisqu’un contrôle judiciaire pesait sur lui.