La Haute Autorité pour la transparence de la vie publique de France a renvoyé le cas de l’ancienne secrétaire d’État aux Collectivités territoriales Caroline Cayeux devant la justice française après avoir confirmé des incohérences dans sa déclaration de patrimoine.
« Le bilan de situation financière de Mme Cayeux comportait des diminutions importantes de la valeur de son bien, de l’ordre de 2 400 000 euros pour sa résidence principale située à Paris et de 1 500 000 euros pour une maison située en Ille-et-Vilaine, soit une diminution de environ la moitié de la valeur totale de ces deux propriétés », a indiqué l’agence dans un communiqué.
En ce sens, il a indiqué que Cayeux aurait pu commettre un délit de « valorisation trompeuse de son patrimoine », ainsi que de « fraude fiscale », puisqu’il avait déjà été alerté par la Haute Autorité en 2021, alors qu’il était maire de la ville. de Beauvais, que ‘Le Parisien’ a également collectionné.
La secrétaire d’Etat sortante a indiqué lundi dans un communiqué que la Haute Autorité considérait son état de patrimoine « sous-évalué » et, bien qu’elle se soit déjà alignée sur les demandes de l’institution, elle persistait à remettre en cause sa sincérité.
L’Élysée rapporte le jour même le départ de Cayeux, « proposé par la Première ministre », Elisabeth Borne, sans entrer dans les motifs, et précise qu’elle serait remplacée par Dominique Faure, actuellement chargée de la Ruralité à l’Exécutif français.
Cayeux avait déjà fait l’objet de polémiques après sa nomination, après la révélation de déclarations de 2013 dans lesquelles il critiquait la légalisation du mariage homosexuel, affirmant qu’elle « va contre nature ». « J’ai beaucoup d’amis parmi tous ces gens-là », déclarait-il alors pour tenter de se désolidariser de ses propos passés.