Selon la présidence française, les militaires ont été tués lorsque le véhicule blindé dans lequel ils voyageaient a été touché par un engin explosif dans la région de Hombori, près de la frontière avec le Burkina Faso.

Le cas des trois militaires, appartenant au 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse, porte à 47 le nombre de soldats français morts dans les différentes opérations menées dans ce pays d’Afrique de l’Ouest depuis 2013, selon un décompte de l’état-major français qui n’inclut pas les accidents.

En 2013, la France a mené l’opération «Serval» afin de stopper l’avancée des milices jihadistes. Et en 2014, l’opération «Barkhane» a été mise en place, qui fait partie du groupe de travail pour garantir la sécurité des pays du Sahel.

Les soldats morts ont été identifiés comme étant Tanerii Mauri, Quentin Pauchet et Dorian Issakhanian.

« Le véhicule blindé a été touché par un engin explosif improvisé alors qu’il participait à une opération dans la région de Hombori. Ils se trouvaient dans une zone où des groupes terroristes attaquent la population civile et menacent la stabilité régionale, ainsi que notre propre sécurité », lit-on. dans une déclaration officielle publiée par le ministère des Forces armées.

Le président français Emmanuel Macron a évoqué la mort des soldats dans un communiqué:

«Le président de la République salue avec le plus grand respect la mémoire de ces soldats morts pour la France dans l’exercice de leurs fonctions. Il ajoute à la douleur des familles, de leurs proches et de leurs frères d’armes et les assure de la reconnaissance et de la solidarité de la Nation ».

La France compte plus de 4 000 soldats déployés dans cinq pays du Sahel (Mali, Mauritanie, Niger, Tchad et Burkina Faso) avec pour mission de soutenir les armées de ces pays dans la lutte contre le terrorisme.

Avec EFE, AFP et Reuters

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