L’ancienne ministre française de la Justice, Christiane Taubira, a confirmé ce dimanche qu’elle présenterait sa candidature aux élections présidentielles si elle était victorieuse des soi-disant Primaires populaires ; une tentative de trouver un candidat consensuel pour la gauche française malmenée.

Les primaires ont été convoquées par un collectif indépendant et c’est vraiment une sorte de macro-sondage sur les candidats possibles de la gauche en France. Elles se tiendront du 27 au 30 janvier et le nom de Taubira sera sur la table aux côtés de ceux de l’eurodéputé Pierre Larrouturou ou de l’experte en santé publique rennaise Charlotte Marchandise.

Quelque 300 000 personnes participeront à la consultation et Taubira est un grand favori.

« J’accepterai le verdict des primaires populaires », a déclaré Taubira dans la ville de Bondy, d’où il a appelé les autres candidats de gauche à accepter ce format. « Il n’y a rien à craindre des électeurs de la Primaire populaire. Nous devons accepter ce risque et pour ma part je l’accepte », a-t-il déclaré dans des déclarations recueillies par ‘Le Monde’.

S’il présentait sa candidature à la présidentielle d’avril, Taubira apparaîtrait comme un nouveau prétendant dans un scénario de gauche où même ses candidats les mieux placés, Jean-Luc Mélenchon pour Francia Insoumise et l’écologiste Yannick Jadot, ne dépassent pas les 10 % des intention de voter.

Le tout loin du président français Emmanuel Macron (entre 20 et 25 %), ou des candidats de droite Valérie Pécresse ou de l’extrême droite Éric Zemmour ou Marine Le Pen. La candidate du Parti socialiste (PS), Anne Hidalgo, n’atteint même pas les 5%, selon les derniers sondages.

A lire également