MADRID, 28 avr. (EUROPA PRESS) –

Les forces de sécurité françaises ont arrêté sept personnes recherchées en Italie pour des actes de terrorisme commis par la Brigade rouge, un groupe de gauche qui a concentré son activité sur les soi-disant années de plomb, qui ont commencé à la fin des années 1960 et ont duré jusqu’à un bon moment. les années quatre-vingt du vingtième siècle.

Elíseo a confirmé cette opération et a assuré que trois autres personnes étaient toujours recherchées. Selon le bureau du président français Emmanuel Macron, qui n’a pas donné de détails sur les détenus, les autorités italiennes ont émis des demandes d’arrestation pour environ 200 personnes.

Le ministre français de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est borné à signaler dans un entretien à France Inter que ce sont des personnes qui « ont commis des crimes de sang » et, lorsqu’on lui a demandé s’ils seraient expulsés vers l’Italie, a assuré que « la justice décidera « quel est votre avenir.

De son côté, le ministre italien des Affaires étrangères, Luigi di Maio, a applaudi sur les réseaux sociaux une opération qu’il a qualifiée d ‘ »impressionnante » et qui a eu la collaboration des autorités des deux pays voisins. Selon Di Maio, les «ex-brigadistes» avaient des comptes en suspens pour «actes de sang entre les années soixante-dix et quatre-vingt».

L’Elysée a également indiqué que l’opération découle «d’un important travail bilatéral antérieur, de plusieurs mois», dans une note dans laquelle elle a indiqué que la France, en tant que pays victime du terrorisme, «comprend le besoin absolu de justice des victimes. « des attaques attribuées aux Brigades rouges.

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