Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) s’est avoué « profondément choqué et attristé » par la mort d’au moins 27 migrants dans un naufrage mercredi dans la Manche et a appelé à des « solutions », en tenant compte du fait que « sauver des vies devrait toujours être la priorité » lorsqu’il s’agit de s’attaquer à la migration.

La directrice du HCR en Europe, Pascale Moreau, a rappelé que la route qui relie la France au Royaume-Uni est « l’une des plus dangereuses au monde ». La « tragédie sans précédent » de mercredi met en évidence, selon lui, la nécessité d’agir, puisqu’il considère qu' »elle aurait pu être évitée ».

« Il est maintenant temps pour tous les pays et la société civile de s’engager à mettre la vie, les droits et la dignité humaine au centre des discussions », a affirmé Moreau, qui a averti que, sans « d’alternatives plus sûres » Pour migrer, les gens continueront à mettre leur vie en danger. en danger du fait du « désespoir », étant à la merci de trafiquants « sans scrupules ».

Moreau a plaidé pour une réponse « coordonnée et globale » non seulement en France et au Royaume-Uni, mais aussi dans d’autres pays, afin que, par exemple, les migrants soient avertis des risques liés à la poursuite de leur voyage, reçoivent les soins nécessaires et luttent contre les mafias.

Tout, a-t-il ajouté, sans perdre de vue que parmi ces groupes il y a des personnes qui ont besoin d’une « protection internationale » et qui, par conséquent, devraient pouvoir la recevoir. Parmi les migrants, « il y a des personnes fuyant les zones de conflit et qui ont fait face à de nombreux défis et dangers tout au long de leur voyage », a déclaré le responsable du HCR.

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