Sandro Kirchner prend la tête de l’autorité allemande de régulation des jeux de hasard (GGL)
Sandro Kirchner, secrétaire d’État au ministère bavarois de l’Intérieur pour le Sport et l’Intégration, a été nommé nouveau président de l’autorité allemande de régulation des jeux de hasard, la Gemeinsamen Glücksspielbehörde der Länder (GGL).
Kirchner a officiellement pris ses fonctions à la GGL le 1er juillet. La présidence de l’organisation change chaque année, suivant l’ordre alphabétique de ses États membres.
Kirchner succède à Reiner Moser, chef du ministère de l’Intérieur pour la Numérisation et les Collectivités locales du Bade-Wurtemberg.
Dans son discours d’investiture, Kirchner a souligné que la poursuite des opérateurs illégaux et la protection des joueurs seraient ses principales priorités.
« Le travail de la GGL doit continuer à être orienté de manière significative vers l’objectif de faire en sorte que le modèle économique des jeux de hasard illégaux ne soit pas rentable en Allemagne », a-t-il déclaré. « Nous serons certainement confrontés à de nombreux défis. Cependant, je crois que la GGL est bien positionnée pour les relever. »
Le président sortant souligne le rôle de la GGL dans la lutte contre les opérateurs illégaux
Moser a quitté son poste de président après la période traditionnelle d’un an. Pendant son mandat, la GGL a renforcé son contrôle sur le marché en ligne en Allemagne. Cependant, Moser a appelé à redoubler d’efforts pour réprimer les activités sans licence.
« Le marché des jeux de hasard en ligne a connu un développement rapide ces dernières années », a-t-il déclaré. « La GGL a relevé les défis qui en ont résulté avec un grand engagement et peut déjà démontrer des résultats remarquables tant dans la lutte contre les jeux de hasard illégaux que dans la réglementation et la supervision du marché légal. »
« L’échange entre les États et la GGL est toujours basé sur la confiance et axé sur les résultats. »
Le traité interétatique doit-il être mis à jour ?
Cette nouvelle nomination intervient après que des questions ont été récemment soulevées concernant le traité interétatique allemand sur les jeux de hasard. Selon le Deutscher Online Casinoverband (DOCV), un traité actualisé pourrait résoudre divers problèmes dans le pays.
Plus précisément, le DOCV a mis en évidence le blocage des adresses IP et la confusion concernant les limites de dépôt et de mise. La limite actuelle de mise de 1 € sur les machines à sous en ligne et les limites de dépôt mensuelles de 1 000 € sur toutes les plateformes en ligne sont, selon certains experts du secteur, trop basses pour concurrencer les opérateurs illégaux.
Le vice-président du DOCV, Simon Priglinger-Simader, est l’un de ceux qui plaident pour un changement. Il a déclaré que les directives actuelles ne seront plus applicables à partir de l’année prochaine et qu’une mise à jour est donc attendue avant 2026.