MADRID, 22 mars (EUROPA PRESS) –

Des dirigeants de l’opposition politique en France et des représentants des principaux syndicats ont critiqué mercredi à la télévision les arguments présentés par le président Emmanuel Macron pour défendre sa réforme controversée des retraites, l’accusant d’être « arrogant » et de mentir sur le prétendu manque de contre-propositions.

Pour l’ancien candidat à la présidentielle Jean-Luc Mélenchon, de La Francia Unsumisa (LFI), Macron a encouru « ses marques habituelles de mépris » envers ceux qui ne sont pas d’accord avec ses mesures et a affirmé que le plan qu’il propose maintenant pour empêcher les grands les entreprises de racheter leurs actions grâce à des profits d’aubaine, c’était déjà proposé par son parti en février et les proches du président ont voté contre, selon BFMTV.

La présidente du groupe de gauche à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot, a assuré sur Twitter que Macron vit dans une « réalité alternative ». Il est « arrogant, menteur et irresponsable », a-t-il condamné.

Por su parte, el primer secretario del Partido Socialista, Olivier Faure, cree que Macron « no comprende a los franceses » y desconoce « la legitimidad de la expresión popular », en alusión a las movilizaciones que se suceden desde enero y que se han recrudecido dans les derniers jours.

Macron a accusé les syndicats lors de son entretien de n’accepter aucun type de mesure de compromis pour rapprocher les positions, ce que ces organisations ont nié, qu’elles ont défendu par la bouche de plusieurs dirigeants qui ont tendu la main au gouvernement.

« Il ne considère les propositions alternatives valables que si elles sont d’accord avec lui », a déclaré le secrétaire général de la Confédération générale du travail (CGT), Philippe Martinez, rapporte franceinfo.

Une critique partagée avec le chef de file de la Confédération française démocratique du travail (CFDT), Laurent Berger, qui a allégué que son syndicat « a un projet de réforme des retraites ». En ce sens, il a accusé Macron sur Twitter de tenter de « réécrire l’histoire » pour « cacher » qu’il ne dispose pas d’une majorité suffisante pour approuver sa loi « injuste ».

La réforme envisage, entre autres mesures, de relever l’âge de la retraite de 62 à 64 ans et le Gouvernement a dû recourir à un précepte constitutionnel qui lui permet d’éviter un vote à l’Assemblée nationale, au prix de soumettre lundi dernier deux motions de censure promue par différents groupes d’opposition.

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