La « reine du BMX » analyse sa dernière étape de préparation avant les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, dans lesquels elle cherchera sa troisième médaille d’or. Pour elle, la santé mentale joue un rôle «fondamental» et, depuis des années, elle s’est également occupée de cet aspect.
Mariana Pajón reconnaît qu’elle est l’une des «rares» athlètes à avoir bénéficié du report des Jeux Olympiques de Tokyo 2020. La Colombienne Mariana Pajón, 29 ans, a subi une blessure en 2018 qui n’a pas concouru pendant neuf mois. A Bogotá, en concentration avec l’équipe nationale colombienne, il s’est préparé pour la dernière partie du calendrier BMX.
«Je suis plus en sécurité sur la piste», déclare-t-elle. Et c’est que si les joutes de la capitale japonaise n’avaient pas bougé, cela serait venu avec une reprise très hâtive.
Elle espère sceller officiellement son classement fin mai. Il est prévu qu’il se déroule à Bogotá, avec un double arrêt pour la Coupe du monde, la dernière épreuve marquante des Jeux olympiques.
L’importance de la santé mentale et l’horizon de Paris 2024
Mariana Pajón dit qu’elle a également un «coach mental». A 29 ans, la «reine du BMX», comme on l’appelle, met en avant le rôle que cet aspect a dans sa vie. «Il devrait être normal de parler de santé mentale», dit-il.
« Quand tu vas bien, tu peux le transmettre aux autres, même à ce que tu veux et à tes rêves. » C’est la force avec laquelle parle un athlète qui accumule deux médailles d’or olympiques consécutives à Londres 2012 et Rio 2016, en plus d’être multiple champion du monde.
Tokyo n’est pas encore arrivée, mais Mariana voit déjà les Jeux Olympiques de 2024 à l’horizon. Elle dit que s’ils ne se tenaient pas dans la capitale française, elle « y penserait davantage ». Et est-ce que son mari, Vincent Pelluard, est français, mais concourt en BMX pour la Colombie.
Il définit comme un «défi» de pouvoir se rendre à ce rendez-vous ensemble et courir avec les couleurs de ses deux drapeaux.