MADRID, 23 juin (EUROPA PRESS) –

Le président français, Emmanuel Macron, a célébré ce vendredi l’accord conclu par le comité des créanciers zambiens pour la restructuration de la dette du pays.

« Nouvelle décision au sommet de Paris : le comité des créanciers officiels de la Zambie est parvenu à un accord de restructuration de la dette. C’est une réalisation historique. Nous restons mobilisés pour que d’autres pays pris au piège de la dette bénéficient d’une réponse multilatérale », a déclaré Macron sur son Twitter. compte.

Le président zambien, Hakainde Hichilema, a annoncé l’accord sur les réseaux sociaux, dans lequel il a assuré qu’il s’agissait d’une « étape importante » pour parvenir à la reprise économique et stimuler sa croissance.

« Mais le travail acharné n’est pas encore terminé. Nous devons maintenant aller de l’avant pour trouver une solution avec nos créanciers privés, afin que nous puissions nous concentrer sur la revitalisation de notre économie et la construction d’un avenir meilleur pour tous les Zambiens… Résoudre notre surendettement aidera à attirer des investissements qui créeront des emplois et amélioreront les moyens de subsistance », a ajouté le président zambien.

CONVERSATIONS AVEC GUTERRES SUR LA RESTRUCTURATION

En mars dernier, Hichilema a demandé au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, d’aider à promouvoir l’accord – annoncé ce jeudi – qui à l’époque n’avançait pas « assez vite ».

La Zambie était en pourparlers pour définir un report de 12,8 milliards de dollars (plus de 11,6 milliards d’euros) de prêts extérieurs dans le cadre commun du G-20, après que la nation d’Afrique australe soit officiellement entrée dans un état de « défaut » en novembre 2020, comme publié par l’agence Bloomberg.

António Guterres a déjà dénoncé « l’extorsion » dont est victime le continent africain de la part d’un système financier mondial, en besoin d’une « transformation radicale », qui empêche les pays africains de développer leurs « systèmes vitaux ».

Rappelons que l’an dernier et selon le Fonds monétaire international (FMI), les indices de la dette publique en Afrique subsaharienne ont atteint leur plus haut niveau depuis plus de deux décennies.

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