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Le président français Emmanuel Macron a critiqué le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour son projet de lancer une offensive militaire à grande échelle sur la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, estimant que cela ne servirait qu'à « d'aggraver une situation déjà catastrophique et d'augmenter le risque d'escalade ».
Macron, qui a appelé à « un cessez-le-feu immédiat et durable », a qualifié la situation à Gaza d' »urgence humanitaire absolue » et a qualifié « d'inacceptables » les conditions dans lesquelles se trouve la population civile, selon un communiqué du ministère. L'Elysée a été libérée après une conversation téléphonique entre les deux dirigeants ce lundi.
Le président français a réitéré sa « ferme opposition » à une offensive sur Rafá, où sont rassemblés plus d'un million de Palestiniens, et a exigé « l'entrée massive » de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, par « tous les points d'accès ». demandant une nouvelle fois au Hamas la libération « immédiate et inconditionnelle » de tous les otages kidnappés lors des attentats du 7 octobre.
Macron a appelé à « avancer » vers une solution à deux Etats, « la seule manière » selon lui de « garantir une paix durable » dans toute la région. En ce sens, il a rappelé que l'occupation des territoires de Cisjordanie représente une violation du droit international et a condamné « l'intensification » de la violence de la part des colons israéliens dans ce territoire palestinien.
ATTAQUES IRAN-ISRAÉL
Concernant les récents échanges d'attaques entre l'Iran et Israël, Macron a tenu à exprimer sa « solidarité » face aux bombardements « sans précédent » perpétrés le 13 avril par les autorités iraniennes. La France a participé à l'interception de certains de ces projectiles et Macron a souligné l'engagement français en faveur de la sécurité d'Israël.
Le président français « a rappelé que cette attaque inacceptable de l'Iran fait courir le risque d'une escalade militaire généralisée et a souligné la nécessité d'éviter une conflagration dans la région », c'est pourquoi il a demandé à « toutes les parties » d'agir avec « le maximum de retenue ». « .
Paris est prêt à travailler avec d'autres partenaires internationaux pour calmer la situation et « renforcer les mesures » pour faire face à toute « action déstabilisatrice » de l'Iran. L’UE se prépare déjà à étendre les sanctions contre Téhéran après sa dernière attaque.