MADRID, 28 avr. (EUROPA PRESS) –

Le Premier ministre français Emmanuel Macron a demandé ce mardi de préparer un « New Deal » pour soutenir les économies africaines confrontées à un « très fort ralentissement » dû à la pandémie, un dossier qu’il a réclamé avant le sommet africain. à Paris les 17 et 18 mai.

C’est ce qu’a déclaré Macron lors d’une conférence de presse avec le président de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, qui est en visite en France et a rencontré le président.

« Notre coopération est évidemment riche à bien des égards (…), je souhaite développer la coopération économique, promouvoir les opportunités pour les jeunes en RDC, les programmes de santé, la création, l’éducation et la politique », a détaillé le Premier ministre français sur les relations avec le pays africain.

Ces « efforts » sont nécessaires pour accompagner le pays dans une ligne de « stabilité et de paix », comme le détaille Macron, qui a souligné l’importance de la « solidarité internationale » dans le cadre de la pandémie avec la RDC et d’autres pays sur la continent africain.

« Je souhaite que toutes les personnes présentes gardent à l’esprit l’impact sanitaire et économique que subit le continent africain depuis 2020 », a déploré le président français à cet égard.

Ainsi, il a influencé que ces pays subissent un « très fort ralentissement dans un continent en expansion démographique continue », pour lequel il a fait appel à des territoires dotés de capacités, comme l’Union européenne et les États-Unis, pour les accompagner dans cette situation.

«Pour le sommet (Afrique-France) nous devons proposer un ‘New Deal’ pour financer l’Afrique. C’est-à-dire proposer des solutions profondément innovantes pour une escalade d’ambition qui correspond à ce que nous vivons. Sinon, nous quitterons le continent africain en face à la pauvreté, à la réduction des opportunités économiques, à la migration soutenue et à la propagation du terrorisme », a-t-il souligné, dans une demande pour la rencontre qui aura lieu à Paris et à laquelle assisteront les dirigeants africains et mondiaux.

Pour sa part, Tshisekedi a montré sa confiance en la France en tant que « partenaire » et a précisé qu’en Afrique « nous avons l’objectif de faire taire les armes », faisant référence à la nécessité d’arrêter la violence.

« Je ne me lasserai pas de sensibiliser la communauté internationale pour arrêter les violences (…) », a-t-il réitéré, pour déplorer la présence de « groupes islamistes qui sèment la terreur dans nos populations ».

Le sommet Afrique-France devait se tenir du 4 au 6 juin 2020 dans la ville de Bordeaux, mais a été annulé en raison de la pandémie de coronavirus.

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